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5. Lire et comprendre un acte

  1. Lexique, langues et mesures
  2. Prénoms et Noms
  3. Les métiers
  4. Abréviations généalogiques
  5. Les Ages de la Majorité
  6. Les Calendriers
  7. Maire avant la Révolution
  8. Mariage
  9. Les mentions marginales
  10. Paléographie

5.1 Lexique, langues et mesuresHaut de la page

Lexique généalogique genealogie-standard.org/fiches/lexique.html

Latin : lexique http://membres.lycos.fr/numa/latin.html
prénoms http://perso.wanadoo.fr/contescourt/ld/prenoms.htm
dictionnaire http://perso.wanadoo.fr/prima.elementa/Dico.htm
actes en latin http://perso.wanadoo.fr/alain.lorange/gen/out/latin/Latin_idx.htm

Allemand ancien (Suetterlin) www.peter-doerling.de/Lese/Sutterlin.htm

Anciennes mesures : http://www.morel-and-co.org/

 5.2 Noms et Prénoms Haut de la page

Prénoms du Québec et de la Francophonie : http://cafe.rapidus.net/jhuriaux/
Dictionnaire des Saints : histoire, légendes, dictons, fêtes http://perso.wanadoo.fr/jean-claude.brenac/Saints.htm
Guide des prénoms : www.prenoms.com/
Le dictionnaire des noms de famille http://www.jtosti.com/indexnoms.htm
Onomastic http://www.dictionaric.com/

5.3 Métiers Haut de la page

Les métiers d'autrefois : http://www.morel-and-co.org/
Compilation des réponses sur frg : http://geneal.busiau.com/metiers/
Métiers d'Autrefois Illustrés sur le Net : http://metiers.free.fr/
Antan : arts et métiers www.antan.info/

5.4 Abréviations généalogiques Haut de la page

o : naissance
b : bapteme
+ : deces
s : sepulture
x : mariage
ca : vers
s.a. ou sa Sans alliance, son altesse
s.p. ou sp Sans postérité
fa = f(ili)a = fille de
fs = f(iliu)s = fils de
aïeul = grand père, bisaïeul =arriere gp, aagp = trisaïeul, aaagp = quadrisaïeul
7bre ou 7bris = septembre
8bre ou 8bris= octobre
9bre ou 9bris= novembre
Xbre ou Xbris= décembre

autres abréviations

Au Québec
n : né
b : baptisé
m : marié
d : décédé
s : sépulture

5.5 Les Ages de la Majorité Haut de la page

France
de février 1556 à 1792 : 30 ans pour les garçons, 25 ans pour les filles
mariage possible à partir de 12 ans pour les filles et de 14 ans pour les garçons (avec l'autorisation des parents). Des dispenses d'âge peuvent être accordées.
de 1792 à l'an XII : 21 ans pour les deux
de 1804 à 1907 : 25 ans pour les h, 21 ans pour les f
de 1907 à 1974 : 21 ans pour les deux
depuis le 5 juillet 1974 : 18 ans pour les deux.
http://membres.lycos.fr/numa/major.html

Canada, Québec, Acadie, forts de l'Ouest, etc.
L'âge de la majorité change quand la région passe au régime anglais de façon officielle.
Acadie - 1713 (partie principale de la Nouvelle-Écosse) - 1755-1759 (au fil de la conquête des territoires français)
Vallée du St-Laurent - 1763 (le sud des futurs Québec et Ontario)
Les autres territoires à l'est du Mississippi - 1763
Les territoires à l'ouest du Mississippi passent à l'Espagne en 1764 puis reviennent à la France en 1801 avant leur revente aux États-Unis en 1803 (âge de la majorité à déterminer).

5.6 Les Calendriers Haut de la page

Le site sur ce sujet www.imcce.fr
Calendrier Républicain http://perso.wanadoo.fr/francis.montignon/Calendrier%20Republicain.htm ou une histoire du calendrier http://www.genindre.org/histcal.htm

5.7 Maire avant la Révolution Haut de la page

Avant la révolution il y avait un syndic désigné par l'assemblée des habitants de la paroisse. Cette charge était souvent peu prisé car non rémunéré et le syndic n'avait aucun pouvoir judiciaire ni exécutif.

"Le syndic, dans les communautés rurales, n'est pas un magistrat comme le maire ; c'est un simple agent qui n'a d'autre autorité que celle qu'il tire du mandat qui lui est confié ; il n'a aucun prestige aucune prérogative ; son pouvoir qui dépend de la volonté des habitants peut être limité ou révoqué par eux. A peine est-il reconnu par le seigneur ; l'administration ne lui donne un caractère légal que tardivement. Le syndic n'avait pas comme les maires actuels, d'attributions de police ; son autorité était précaire, parce que les moyens d'exécution lui manquaient. La liberté communale exercée par les assemblées était à la fois pratique et inoffensive, parce que les pouvoirs politiques, judiciaires et municipaux n'étaient point réunis dans les même mains ; mais ce système avait pour désavantage de faire des fonctions municipales une charge sans compensation pour ceux qui les remplissaient, d'ou parfois des difficultés à trouver des volontaires à ce poste. L'édit de 1717, supprimant les syndics perpétuels voulus par Louis XIV, rétablit en droit les coutumes anciennes qui en fait avaient été conservées dans la majorité des communautés. Les syndics furent élus comme ils l'avaient été de temps immémorial par les habitants réunis en assemblée communale. Les avantages accordés aux syndics étant de peu d'importance et parfois même ces fonctions étant plus onéreuses que profitables on comprend la difficulté de recruter parmi les habitants les plus aisés et les plus instruits. Ils sont parfois les instruments d'habitants plus influents qui administrent sous leur nom."

L'organisation du village : communauté et consuls des paroisses www.souquieres.org/histoire/village.html

5.8 Mariage Haut de la page

Extraits du Nouveau dictionnaire de la vie pratique (Hachette - 1923) - à l'article Mariage :
(...) Le mariage n'est possible que s'il n'existe pas entre les contractants de liens trop étroits de parenté ou d'alliance : ainsi, le mariage est prohibé entre tous les ascendants et descendants légitimes ou naturels (père et fille, mère et fils) et les alliés en ligne directe (beau-père et bru ou belle-fille, belle-mère et gendre ou beau-fils); entre le frère et la soeur légitimes ou naturels, et les alliés au même degré (beau-frère et belle-soeur) ; entre l'oncle et la nièce, la tante et le neveu ; toutefois des dispenses peuvent être accordées pour des causes graves , par le président de la République, en ce qui concerne les mariages entre beaux-frères et belles-soeurs, oncle et nièce, tante et neveu (art. 161 à 164 du Code civil)
(...) Formalités Avant la célébration du mariage une publication sera faite par voie d'affiche apposée à la port ede la maison commune durant 10 jours, dont deux dimanches. Le mariage ne peut être célébré que le 10e jour depuis et non compris celui de la publication. La publication se fait à la municipalité du lieu où chacune des parties contractantes a son domicile ou sa résidence et, en outre, à la mairie de la commune où résident les parents d'un futur conjoint mineur. En cas de résidence incertaine d'un des futurs conjoints, la publication se fait à la mairie de la commune de sa naissance.
(...) Religion Empêchements au mariage - Appelés dirimants, ce sont certains circonstances qui rendent sans valeur le mariage, sauf si l'on a obtenu, pour certains de ces empêchements, la dispense nécessaire. Les principaux empêchements sont : la parenté, même purement naturelle (jusqu'aux petits-fils de cousins germains), l'alliance (jusqu'au même degré), la parenté sprirituelle (V. parrain).
(...) Mariage (savoir-vivre) Mariage civil : il a lieu à la mairie du domicile de la jeune fille.
(...) Mariage religieux : les usages mondains variant peu selon le culte, nous supposerons qu'il s'agira d'un mariage catholique. Il a lieu à la paroisse de la jeune fille. (...)"

Remarques :
1. Il est incontestable que si un acte porte la mention PAROLES DE PRESENT aucune confusion n'est possible pour un ecclésiastique du 17è siècle : il ne peut pas s'agir là de fiancailles (paroles de futur) mais bel et bien d'un mariage.
2. la rédaction d'un contrat de mariage n'a strictement rien à voir avec l'acte de mariage proprement dit ; le droit de l'époque (canonique ou civil) n'interdisait nullement de passer contrat de mariage avant l'âge légal requis pour mariage. Il n'y a pas forcément concomittence et il peut s'écouler plusieurs années entre le CM et la célébration.
3. un mariage peut être simplement "RATUM" durant la minorité d'un des deux conjoints ou des deux (il est simplement conclu dirions-nous en langage moderne) mais NON CONSUMATUM (sans que les époux vivent ensemble et le consomment si l'un des deux n'est pas nubile). On a pu marier les enfants sans les faire vivre ensemble avant plusieurs années (il faut vérifier les dates de naissance des enfants pour en avoir une idée).
4. L'Eglise a lutté très fermement contre les mariages forcés, arrangés par les parents contre la liberté de conscience de leurs enfants mais les décrets du concile de Trente n'ayant été reçus dans le royaume de France que très tardivement ils ont mis encore bien plus de temps pour être appliqués... ce qui explique qu'on ait encore trouvé de semblables mariages en quelques lieux. Il ne faudrait pas oublier que le droit français de l'époque avait fixé la majorité à 25 ans contre l'avis de l'Eglise (et encore ! on avait transigé car une assemblée des notables sous le règne d'Henri III avait voulu mettre la majorité à 30 ans dans tout le royaume...). "

5.9 Les mentions marginales Haut de la page

Les mentions marginales n'apparaisent que pour les naissances ayant eu lieu vers 1880. Elles ont été mise en place comme suit :
1886 divorce sur acte de Naissance
1886 divorce sur acte de Mariage
1897 légitimation, mariage sur acte de Naissance
à partir de 1910 environ : dans les actes catholiques, les actes de baptêmes catholiques contiennent une annotation indiquant le mariage
1917 adoption sur acte de Naissance.
1945 décès,décès hors du domicile sur acte de Naissance

5.10 Paléographie Haut de la page

Etude des anciennes écritures. Il y a autant de paléographies qu'il y a d'écritures. C'est l'art de déchiffrer les textes, mais aussi celui de les dater, de les localiser, d'en critiquer l'authenticité.

La plupart des Cercles Généalogiques proposent des cours de paléographie. Sinon voir aussi auprès des Archives Départementales. Ces cours sont généralement payants, car ils font appel aux services d'un professionnel.

Cours en ligne de Éric Voirin : http://perso.wanadoo.fr/eric-camille.voirin/paleo/
Entraide avec FDA : http://www.entraide-genealogique.net/paleo.php3

 

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