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archives, histoire, langues, métiers, mesures, droit, héraldique, internet ...
1539 : voir ordonnance de Villers-Cotterêts.
ab intestat : voir intestat
Abboville : système de numérotation utilisé pour une généalogie descendante. (autres méthodes Pélissier, Dujardin, Tabuteau, Ponroy, Demonferrand, Dupaquier...). Principe : l'ancêtre de départ porte le numéro 1, son ainé le N° 1.1, son cadet 1.2 etc. Le premier enfant de l'ainée est le 1.1.1 et le premier du cadet le 1.2.1 etc. les systèmes de numérotation
acte : écrit rédigé par un officier commis à cet effet par l'autorité juridique compétente pour constater un fait (événement, convention)
acte notarié : acte rédigé par un notaire pour constater officiellement une convention intervenue entre des particuliers. Ces documents fourmillent d'informations : contrat de mariage, liquidation de succession : on peut ainsi mieux connaître la fortune, le milieu social...
acte sous seing privé : acte rédigé pour constater une convention intervenue entre des particuliers et signé par les parties et leurs témoins sans l'intervention d'un notaire
adoption : acte juridique établissant entre deux personnes (l'adoptant et l'adopté) des relations de droit analogues à celles qui résultent de la filiation biologique
adultérin (enfant): né d'un rapport extra-conjugal, d'un adultère. L'expression a disparu du Code Civil et est remplacée par "enfant naturel".
affin : apparenté par alliance
âge : temps écoulé entre la naissance d'une personne et un moment quelconque de sa vie. L'âge calculé est déterminé par la différence entre la date de la mention et la date de naissance. L'âge déclaré est l'âge affirmé par le probant ou par un témoin et formulé au moins en années, sinon en mois et en jours. L'âge présumé est l'intervalle de naissance déduit d'une déclaration de majorité ou de minorité ou de la nature de l'événement rapporté par le document
agnat : descendant(e) par ligne masculine, en pratique, les agnats portent tous le patronyme de l'ancêtre commun
agnatique : synonyme de patronymique. La ligne agnatique regroupe tous les pères et fils porteurs du même nom, le nom patronymique. Voir aussi cognatique.
aïeul/aïeule : grand-père/grand-mère (pl : aïeuls/aïeules). Bisaïeul, trisaïeul.
Et encore moins utilisé : quadriaïeul (On dit plus communément quatrième aïeul ou quartaïeul (Littré)), quintaïeul sextaïeul septaïeul octaïeul
aïeux : ensemble des ancêtres (ne s'emploie qu'au pluriel)
aîné : le premier enfant né d'un couple. Dans le cas de jumeaux, la coutume reconnaît pour ainé l'enfant né en second.
alliance : lien de parenté existant entre l'époux ou l'épouse et les apparentés consanguins de son conjoint
ancêtre : personne dont est issu quelqu'un
annotation marginale : inscription, en marge de l'acte de baptême, de la date et de l'endroit de la au baptême confirmation, du mariage, du sous-diaconat ou de la profession religieuse du baptisé
anthroponymie : Partie de l'onomastique qui étudie les noms de personnes
apparenté : qui est parent par alliance, par mariage.
arbre généalogique : représentation graphique d'une généalogie. Publier un arbre
archives : nom féminin pluriel, ensemble des documents, quels que soient leur date, leur forme et leur support matériel, produits ou reçus par toute personne physique ou morale, et par tout service ou organisme public ou privé, dans l'exercice de leur activité. Il existe des Archives communales (AC), Archives Départementales (AD), Archives diocésaines, Archives hospitalières, Archives nationales (AN), Archives notariales, Service Historique de l'Armée de Terre (SHAT), etc ... FAQ frg Archives
armoiries : ensembles symboliques autrefois figures sur les boucliers ou écus pour distinguer les personnes, les familles, les communautés, etc.
armorial : recueil d'armoiries
article : unité de classement d'archives (registres, pièces, ...).
ascendance : ensemble des personnes dont est issu quelqu'un
ascendant : ancêtre direct
auteur : en généalogie ce terme désigne l'ancêtre commun à plusieurs branches.
bailliage : juridiction d'un bailly, fonctionnaire royal sous l'ancien régime.
ban : proclamation. Annonces pendant trois dimanches successifs (et affichage) de la célébration d'un mariage (histoire : droit royal de commander, de contraindre ou de punir).
baptême : sacrement destiné à laver le péché originel et à faire chrétien celui qui le reçoit.
bâtard : enfant né hors du mariage. Jadis dans les familles nobles c'était courant et généralement accepté.
beau-fils : époux de la fille ; fils issu d'un autre mariage de l'époux ou de l'épouse
beau-frère : époux de la soeur, ou frère du conjoint, ou époux de la soeur du conjoint
beau-père : autre époux de la mère; père de l'époux ou de l'épouse
belle-fille : épouse du fils; fille issue d'un autre mariage de l'époux ou de l'épouse
belle-mère : autre épouse du père ; mère de l'époux ou de l'épouse
belle-soeur : épouse du frère, ou soeur du conjoint, ou épouse du frère du conjoint
benjamin : dernier né des enfants.
bigamie : état d'un homme uni à deux femmes en même temps ou d'une femme unie à deux hommes en même temps
bisaïeul/bisaïeule : Père, mère des aïeuls c'est-à-dire arrière-grand-père et arrière-grand-mère. Bisaïeux : arrière-grands-parents.
blason : ensemble des signes et emblèmes qui composent l'écu d'une famille. Voir héraldique
BMS : acronyme de Baptême, Mariage religieux et Sépulture. Concerne les registres paroissiaux tenus par les curés sous l'Ancien régime. A la révolution les BMS furent remplacés les NMD
branche : fragment d'une filiation générale issue d'une même souche. Un arbre généalogique ascendant se divise à l'infini. Chacune de ces divisions peut être appelées une branche. On parlera ainsi de la branche maternelle, de la branche bretonne (lorsque toute une partie des ancètres sont issus de cette région : attention il ne s'agît pas de désigner tous les ancètres bretons mais uniquement un "groupe", tous originaire de bretagne, et relier entre eux par des liens directs : parents, grand-parents, etc). Publier une branche
bru : épouse du fils
brassier : paysan qui n'avait, pour travailler ses terres, que la force de ses bras. (le laboureur disposait d'un attelage). Il ne possède pratiquement pas de terre et loue ses services auprès de plus riches que lui. FAQ frg métiers
ca : voir circa
cadastre : registre public contenant la liste détaillée des propriétés et de leurs propriétaires en vue de leur imposition. Date de Napoléon 1er dans sa conception moderne (création en 1791). Archives départementales série P.
Il permet de connaître avec certitude le propriétaire de chaque parcelle de terrain. La consultation des cadastres successifs permet de connaître les différents propriétaires d'une maison ou d'un terrain. Informations : Nom, prénoms, domicile et type du bien (maison, écurie, terre labourable, pré...)
cadet : Le deuxième enfant d'un couple. Se dit aussi de chacun des enfants nés après l'ainé.
cadette (branche) : quand le cadet meurt sans postérité, même à un age avancé, on appelle cadette, la branche issue de son frère puiné * le plus proche.
calculs de degré de parenté : voir degré.
calendrier : système de division du temps
carte d'identité : fournit la date et le lieu de naissance et parfois des éléments permettant de mieux connaître la personne : photo , taille , signes particuliers , domicile
cartulaire : recueil de chartes, contient la transcription des archives d'un établissement religieux, voir d'une ville ou d'une famille, confectionné afin d'éviter de manipuler les originaux.
célibataire : état matrimonial d'une personne qui n'a jamais été mariée
charte : Il s'agit d'un acte concédant des franchises, des privilèges, des titres de propriété ou de vente. Pour les familles, les chartes permettent d'apporter la preuve de leurs privilèges et droits sur un bien ou un titre. Archives départementales, séries E, F et J.
chartrier : recueil de chartres et aussi désigne le lieu où l'on conservait les chartes du royaume ou d'une abbaye.
circa : mot latin signifiant 'aux environs de'. Utilisé couramment en anglais. [abréviation courante "ca"]
cognat : descendant par ligne féminine.
cognatique : se dit d'une généalogie descendante ne comportant pas les individus appartenant à la descendance agnatique.
collatéral / collatéraux : descendant d'un ancêtre commun , mais par une autre branche (ex : frère, oncle, nièce, cousin...).
commère : marraine
compère : parrain
compoix : ancêtre du cadastre
comté : ancien découpage du territoire du Québec à des fins électorales et censitaires
consanguin Qui est parent par le père et par extension les personnes ayant un ascendant commun. Voir utérin
consanguinité : dispense de consanguinité
contrat de mariage : convention par laquelle les futurs époux déterminent leur régime matrimonial
copie intégrale d'un acte : doit indiquer toutes les mentions figurant dans l'acte original, y compris nom et adresse du notaire en cas de contrat (sur un acte de mariage), et mentions marginales.
cote : code alphanumérique d'identification d'un document archivé
cousins germains : enfants de deux frères ou soeurs (= même grand-père, même grand-mère). image
cousin issu de germains : Personne ayant un arrière-grand-père commun ou une arrière-grand-mère. Appelés aussi "petits cousins" ou "sous-germains". image
critique des sources : ensemble des règles de procédure permettant de déterminer l'admissibilité d'une source au statut de document
cujus : voir de cujus
curateur : personne, en principe de la famille, chargée de la protection des intérêts matériels d'un mineur orphelin, ou nommé en cas d'absence du père ou de succession vacante.
date Ca. : aux environs de ... . Indique une date approximative. "Ca" abréviation de circa
de cujus : désigne l'individu dont on recherche les ancêtres. Synonyme de "probant".
Premiers mots de la locution juridique latine " de cujus successione agitur ", celui ou celle dont la succession est en cause, en généalogie, celui ou celle à partir du ou de laquelle on commence la recherche
degré : synonyme de génération en droit civil. Différence de génération qui sépare des parents consanguins ou par alliance. On dit cousin au 2ème et 3ème degré par exemple. il y a deux sortes de degrés civils et canoniques.
degré de parenté pour le droit canon (religieux)
le degré de parenté est le nombre de génération séparant deux individus par rapport à leur ancètre commun. Ainsi un père et un fils sont parents au premier degré de même qu'un frère et une soeur. Deux cousins directs sont parents ont deuxième degré, etc.
degré de parenté pour le droit civil
il faut partir de l'une des personnes, remonter jusqu'à l'ancètre commun et redescendre jusqu'à l'autre personne. Un frère et une soeur sont parents au deuxième degré. Un oncle et son neveu sont parents au troisième degré (on part du neveu, on monte à l'un de ses parents, puis grand-parents et on redescend sur l'oncle).
délais de communication : voir Loi des 100 ans
dénombrement : recensement
dépôt : lieu d'archivage. Archives déposées.
dépouillement : analyse de tous les registres paroissiaux et les actes d'état civil afin de les transcrire pour facilité les recherches à d'autres généalogistes. On parle aussi de "relevé systématique". Relevés systématiques
descendance : ensemble des personnes issues d'un individu ou d'un couple
descendance agnatique : descendance rassemblant tous les descendants issus du probant par les mâles.
descendance utérine : descendance rassemblant tous les descendants issus du probant par les femmes.
descendance utile : descendance n'énumérant que les descendants ayant laissé une postérité
devise : phrase inscrite dans les armoiries. Exprime un idéal, un but, une règle de conduite
dispense de bans: voir ban
dispense de consanguinité : accord donné par un évêque pour un mariage entre cousins. En droit canon, on compte le nombre de degrés qui séparent de l'ancêtre commun. Une dispense du 4e degré veut dire que les époux avaient des arrières-arrières grands-parents communs. On trouve également des dispenses du 3e au 2e degré ou du 4e au 3e degré. Les dispenses du deuxième degré étaient accordées par le Pape, les autres par les évêques.
Une dispense pour consanguinité "au 4e degré" sous-entend "du 4e ou 4e degré", c'est-à-dire l'ancêtre commun est au niveau des arrière arrière grands-parents. L'arrière grand-père de l'un est donc le frère de l'arrière grand-mère de l'autre (ou l'inverse, ou deux frères, ou deux soeurs, bref...).Si on avait eu un décalage par exemple dispense du 3e au 4e degré de consanguinité, l'arrière grand-père de l'un aurait été le frère de la grand-mère de l'autre ... ces dispenses se retrouvent en principe dans les archives de l'évêché, bien souvent déposées aux archives départementales DE L'EVECHE dans la série G : archives religieuses séculiaires.
Avec des "Extrait de 'Instruction très facile et nécessaire pour obtenir en courde Rome toutes forme d'expéditions.", par Jacques Pelletier, Paris,1680. [selon un article paru dans "généalogie en Yvelines n°32, juin1995"].
Les principales causes d'empêchement au mariage sont :
- La consanguinité : la consanguinité simple nécessite des dispenses jusqu'au quatrième degré inclu.
Les fiancés ont un ancêtre commun. Il faut se référer au degrés de parenté en Droit Canon régi par les décisions du Concile de Trente. "Du deux au deux" signifie qu'ils sont cousins germain, "du trois au trois" cousins issus de germains et "du quatre au quatre" enfants de cousins issus de germains (ou petits-enfants de cousins germain) ce qui constituait la limite. On peut imaginer toutes les combinaisons intermédiaires du type "du trois au quatre"... Seul le Pape peut accorder une dispense au 2ème degré.- L'affinité : il y a deux sortes de parents d'affinité :
- les parents d'affinités qui viennent du mariage, sont ceux qui estoient parents de consanguinité, de celuy ou de celle avec qui l'on a esté marié. (pour bien connoistre les parents d'affinités qui procède du mariage, il faut compter le père ou la mère de celuy ou de celle avec qui l'on a esté marié, comme s'ils estoient ses propres père et mère). Nécessite des dispenses jusqu'au quatrième degré inclus.
- les parents d'affinité, qui viennent de la copule illicite, sont ceux qui ont eu de mauvais commercesavec les père ou mère, frère ou sour, cousin ou cousine germains de celuy ou celle que l'on veut épouser. (pour bien connoistre ceux qui procède de la copule illicite, il faut considérer les père ou mère de celuy ou de celle avec qui on l'a commise, comme s'ils estoient ses propres père et mère). Nécessite des dispenses jusqu'au deuxième degré inclus.
En clair : l'un des fiancés est veuf. Son conjoint est consanguin avec l'ancien conjoint, comme par exemple "du 1 au 2" le veuf épousant sa nièce par alliance.- L'affinité spirituelle : l'affinité spirituelle procède du baptême, parce que celuy ou celle qui a tenu un enfant sur les fonds baptismaux, contracte avec luy une affinité qui le rend comme son père ou sa mère, il contracte en outre une autre affinité avec les père et mère de l'enfant (compaternité).
- L'affinité survenante : l'affinité survenante est un crime qui se commet par des gens mariez ; sçavoir, le mary ayant de mauvais commerces avec la soeur, la nièce ou cousine germaine de sa femme, et la femme avec les frères, neveux ou cousins germains de son mary.
- Honnesteté publique
-Mariage non consommé : si l'homme veut épouser une des parentes de celle avec qui il a esté marié mais que la mort a dissout ce mariage avant la consommation. (dispense nécessaire jusques au quatrième degré)
-Fiançailles : parce que celuy qui a esté fiancé a contracté une affinité une affinité telle, qu'il ne peut épouser la sour de celle avec qui il l'a esté sans dispense. (cette affinité ne passe pas le premier degré).- En Temps interdit : il est interdit de se marier pendant le Carême ou l'Avent, mais cela peut gêner les marins ou les soldats.
- l'Adultère : si un veuf et sa fiancée ont commis l'adultère, il faudra obtenir une dispense de Rome et jurer que ce "crime" n'est pas la cause de la mort de la première épouse.
- Le Lieu : il faut justifier d'un an de résidence dans le diocèse.
- La publication des bans : presque tous les nobles obtiennent dispense de deux bans.
Un dossier de dispense complet comporte (peut être trouvé aux Archives Départementales Série G - Affaires ecclésiastiques) :
- la supplique des fiancés (noms, prénoms professions et domiciles des "supplicants", la nature et le degré de l'empêchement, et pour les cas d'affinité et de consanguinité, un tableau de cousinage où figurent les ascendants de la lignée menant à l'ancêtre commun),
Pour appuyer leur demande de dispence, on pouvait apporter des "causes" :
Causes honnestes: lorsque le mariage arrange de grandes inimitiez ou procez entre les familles, quand les porteurs sont nez d'un lieu dont les habitants sont presque tous parents (de consanguinité ou d'affinité), quand la fille n'a aucun bien, ou que le parent la veut dotter, ou luy donner mariage avantageux, quand la fille a 24 ans ou plus, et qu'elle n'a trouvé personne pour se marier selon sa condition.
Causes infammantes : quand il y a eu copule entre les orateurs ou quand il y a eu soupçon de copule.- l'enquête (menée à la paroisse, elle comporte les témoignages de quatre personnes, avec éventuellement des précisions sur les situations familiales et des copies des actes)
- l'accord de l'Evêque
Comme on peut le voir, les événements qui nécessitaient une dispense étaient forts nombreux, aussi les réhabilitations de mariage ne devaient pas être rare. L'ouvrage contient également un chapitre sur les tarifs des dispenses de mariage. Ce tarif est semble t-il assez complexe car établi en fonction de la condition des demandeurs, du degré de parenté et de la présence ou l'absence de cause, et pouvait aller de 45£ à 4500£.''
On notera que les dispenses de bans ne figurent pas dans cet extrait. Sont-elles postérieures à 1680 ?
dispense de parenté au mariage : levée de l'empêchement de parenté par autorisation spéciale de l'autorité compétente
dixièmes :impôt royal créé en 1710
document : définition officielle par l'Organisation Internationale de Normalisation (ISO) : "Ensemble formé par un support et une information, généralement enregistré de façon permanente, et tel qu'il puisse être lu par l'homme et la machine."
Le document a 2 fonctions : la conservation et la communication de l'information. Il peut apparaître sous de nombreux supports : le papier, la microforme (microfilm ou microfiche), l'audiovisuel, le numérique.
domicile : lieu ordinaire d'habitation d'une personne
donation entre vifs : contrat par lequel une personne se dépouille irrévocablement d'une chose (le donateur) en faveur d'une autre qui l'accepte (le donataire)
edit d'Henri Deux édit datant de 1556 obligeant les mères célibataires et les veuves à déclarer leur grossesse, ces déclarations forment les cahiers de grossesse, conservés aux Archives départementales en série B
empêchement de parenté au mariage : interdiction du mariage en raison d'une parenté entre les conjoints éventuels jugée trop proche pu la loi
endogamie : situation où les mariages se font exclusivement ou surtout entre les membres d'un même groupe (familial, social, ethnique, ...)
enfant naturel : né de personnes non mariées (et dont souvent la mère seule est connue)
enfant légitime : se dit d'un enfant né de parents unis par les liens du mariage (on dit aussi légitime et naturel).
enfant reconnu : un des parents reconnaît être l'auteur (ou enfant reconnu par le père et parfois par la mère, quand il est naturel ou adultérin)
enfant légitimé : le mariage valide la paternité voire la maternité. C'est un enfant illégitime (en général né de père "non dénommé", c'est le nom officiel pour père inconnu) qui, lors du mariage de l'un de ses deux parents (en général sa mère), est reconnu comme légitime par l'autre (en général le mari).
Si la mention marginale indique simplement : "légitimé par le mariage de ses parents..." cela prouve qu'il a été reconnu par ses deux parents avant ou au moment de la célébration du mariage. (Dans ce cas la légitimation est automatique; l'officier d'état civil qui célèbre le mariage constate la ou les reconnaissance (si elles n'avaient pas été déja faites) et la filiation. Si l'enfant légitimé n'est pas né dans la commune du mariage, des documents sont transmis à la commune de naissance pour inscription de la mention marginale. Le livret de famille n'est pas remis immédiatement aux époux mais transmis lui aussi à la mairie de naissance seule habilité à y faire figurer l'enfant.
S'il n'a été reconnu qu'après le mariage, il ne peut être légitimé que par jugement et les références du jugement seront portées en mention margianales sur l'acte de naissance. Il faut s'adresser au procureur de la République, pour introduire une procédure auprès du tribunal de grande instance.
Contrairement aux idées reçues, un enfant peut être légitimé sans qu'il y ait mariage (du moins à notre époque). Si le mariage des parents est impossible (père inconnu, parent décédé ou déjà marié), la légitimation peut avoir lieu par jugement du tribunal de grande instance du domicile du parent qui a élevé l'enfant. L'enfant majeur légitimé ne prend le nom du père que s'il y consent.
Code civil : Art. 311-16 , Art. 329 s et 333 sCela peut être une reconnaissance convenue, de complaisance en accord avec la mère pour offrir un état civil complet à cet enfant naturel sans père dénommé. Mais il peut aussi s'agir du père biologique son enfant étant né avant mariage. Les deux cas se rencontrent. Parfois on peut affiner les présomptions légitimes avec quelques indices par exemple cohabitation des parents naturels avant ou à partir de la conception de l'enfant.
Autre cas particulier : un enfant légitimé par mariage à l'âge de dix ans. En principe on pense tout de suite, reconnaissance de "complaisance". Il s'agit d'un couple de petits voisins d'enfance qui à l'âge de Roméo et Juliette ont "fauté". La petite fille est confiée à une institution religieuse, mais pas abandonnée, la jeune mère doit travailler. Le jeune lui apprend un métier et il est dans la période où le service militaire s'étale pendant des périodes sur 7 ans. Ils finiront par se marier trois mois après son congé de libération de l'armée.Autre cas particulier : mariage différé de 4 ans : le père veuf est parti laissant sa fille de 16 ans employée en ville à Strasbourg, elle a fréquenté le fils d'une famille amie même métier des pères (taillandier-serrurier) ils travaillaient ensemble, elle a une fille à 17 ans mineure , ils recherchent le père de la jeune fille. On le retrouve 4 ans plus tard à Graville-LeHavre, il donne son consentement devant notaire là-bas, c'est envoyé en Alsace le couple se marie alors. L'enfant est légitimé.
En conclusion, en ce qui concerne ces enfants, si on veut en savoir plus et si c'est possible, il faudrait rechercher des indices et faire des recoupements.
enfant trouvé : sans filiation connue et trouvé. Enfant dont on ne sait rien qui a été trouvé, soit dans une église ou un "tour" de couvent ou n'importe où (généralement enfant abandonné)
enfant adultérin : voir aldutérin
enfant mort-né : mort à la naissance ou avant la naissance, pas toujours déclaré (sous l'ancien régime), on déclare rarement si c'est un garçon ou une fille et bien entendu n'a pas de prénom.
épitaphier : recueil des épitaphes ou des relevés funéraires.
état civil : 1792 - 20/25 septembre : création de l'Etat civil moderne. Ensemble des actes de naissance, mariage et décès (NMD) depuis 1792, date à laquelle cette tâche fut laïcisée. La tenue des registres est enlevée aux prêtres et remise aux Municipalités, création des tables annuelles et décennales, mention des profession, âge et domicile des défunts sur les actes de décès. histoire de l'état civil en France
étymologie : étude de l'origine et de la filiation des mots, fondée sur des lois phonétiques et sémantiques, et tenant compte de l'environnement historique, géographique et social.
événement d'état civil : événement qui est à l'origine de l'état civil d'une personne: la naissance, le mariage, le décès, l'adoption, le divorce, ...
exogamie : situation où les mariages se font exclusivement ou surtout avec des personnes extérieures au groupe d'appartenance
extrait d'acte : reproduction textuelle et partielle d'une source
feu : synonyme de ménage, foyer, famille. Avant la Révolution désigne les personnes vivant autour du feu dont les domestiques. Les recensements se faisaient par feu et non par personne.
FFG : Fédération Française de Généalogie. Histoire de la généanautie
fiche familiale d'état civil / fiche individuelle d'état civil : servait à justifier son état civil ou familliale dans les démarches administratives (suppression de ces fiches par décret du 26 décembre 2000).
filiation : lien de parenté unissant deux personnes dont l'une a été procréée par l'autre
filleul(e) : baptisé(e), par rapport à son parrain ou à sa marraine
fonds : ensemble des documents d'archives conservés dans un dépôt, des livres conservés dans une bibliothèque, ...
fratrie : ensemble des frères et soeurs
frère germain : même père, même mère image
frère utérin : même mère image
frère consanguin : même père image
GEDCOM : acronyme de Genealogical Data Communication. Format normalisé de fichier de données facilitant le passage d'un logiciel de généalogie à l'autre. liens ou outils
gendre : époux de la fille
généalogie : discipline qui a pour objet la connaissance de la parenté existant entre les individus ou dénombrement des ancêtres de quelqu'un ou science qui recherche l'origine et la filiation des familles ( de génos - race - ou généa - origine - et logos - science -)
généalogie ascendante : recherche des ancêtres d'une personne.
généalogie descendante : recensement des descendants d'un individu précis (généralement un ancêtre). (dans ce cas et contrairement à la généalogie ascendante : il est impossible de prévoir le nombre de descendants)
généalogiste : celui qui établit des généalogies. On parle de généalogistes professionnels et de généalogistes amateurs.
génération : désigne les personnes qui ont un même degré de filiation par rapport à un ancêtre commun. Désigne également l'intervalle (le nombre de rang) qui sépare deux individus (environ 25/30 ans en moyenne entre deux générations).
génétique : science des caractères héréditaires d'un individu liés aux gènes
germain, germaine : à l'origine, désigne les enfants nés des mêmes père et mère (frères germains, opposés à utérins et à consanguin). Puis, qualifie couramment les cousins qui ont au moins un aïeul en commun (cousins germains).
héraldique : science des blasons et armoiries. Toute famille peut posséder son blason (recherchez déjà si votre famille n'en possède pas un). Les seules contraintes sont qu'un blason doit être unique (il ne faut pas que ce blason soit déjà utilisé par une autre famille) et qu'il y a des règles précises de dessin.
hérédité : transmission des caractères d'un être à sa descendance
héritier : celui qui reçoit un bien ou un titre par succession
historiographe : celui qui écrit l'histoire de son temps ou de sa région, ou de ses contemporains
homogamie : individus qui s'accouplent en ayant un certain degré de ressemblance (même milieu social par exemple) (contraire : hétérogamie)
homonymie : identité de la désignation de personnes différentes
honorable homme : Titre que l'on donne dans les contracts à ceux qui n'en ont point d'autres, et qui n'ont ni charge ni Seigneurie qui leur donne une distinction particuliere. C'est celle que prennent les petits bourgeois, les Marchands, etles Artisants. Ce titre est à present avilli, et est en quelque façon opposé à noblesse. Il se donnoit quelquefois à ceux qui avoient passé par les Magistratures, qu'on appelloit personnes honorables, de même que ceux dont il est fait mention dans le Code Theodosien, de comitibus vacantibus, qui sont maintenant nos Veterans ou Conseillers honoraires Source : Dictionnaire de Furetière (1690)immigration : migration d'une personne depuis l'extérieur vers une circonscription administrative donnée
implexe : rapport entre le nombre réel et le nombre théorique d'ancêtres, généralement inférieur à 1 à cause des mariages entre branches d'un même arbre ascendant.
Ex : dans une situation courante un individu a 8 arrière-grand-parents distincts. dans un cas d'implexe il va n'en avoir que 6 parceque cet individu a des parents qui sont cousins germains et donc des grand-parents [par des braches différentes] qui sont frères et soeurs.
Un implexe résulte d'une consanguinité entre deux époux. Ils ont deux ou plus d'ancêtres communs et donc cela diminue le nombre théorique d'ancêtres à découvrir.
inceste : union de personnes apparentées à un degré entraînant la prohibition juridique du mariage et conclue sans dispense de parenté au mariage
information :
information absente : absence de renseignement en rapport avec le fait à prouver
information adéquate : information à la fois crédible et précise
information explicite : énoncé du fait à prouver lui-même
information implicite : énoncé d'un fait autre que le fait à prouver, mais où le fait énoncé permet de déduire sans ambiguïté le fait à prouver
information imprécise : énoncé d'un fait autre que le fait à prouver et où le fait énoncé ne permet pas de déduire sans ambiguïté le fait à prouver
information inadéquate : information qui présente un défaut de crédibilité ou de précision
information précise : énoncé sans équivoque du fait à prouver
insinuation :
Enregistrement d'un acte sous l'Ancien régime dès qu'il comporte une donation entre vifs, ce qui explique le faible pourcentage d'actes insinué. Ainsi un contrat de mariage où un parent (autre que père et mère) fait don d'un bien (autre que la dot) à un des deux époux doit être insinué, c'est à dire inscrit sur un registre officiel, en général tenu au greffe de la sénéchaussée dont dépendait le bien donné (et non la demeure des gens). Il en va de même pour les donations, évidemment, et quelques testaments, ainsi que quelques baux à fermage qu'on voulait garantir. Cette insinuation permettait de limiter les fraudes et d'assurer la validité, l'authenticité et la publicité (au sens premier de rendre public) de l'acte. En principe le greffier de l'insinuation devait retranscrire l'intégralité de l'acte. Utile pour les généalogistes quand les minutes du notaire ont disparu.
Conservés en série B (archives judiciaires) des Archives départementales, car ils faisaient partie des documents des sénéchaussées. La période concernée va théoriquement d'août 1539 (création par l'ordonnance royale de Villers-Cotterets) à 1791 ou 1792, avec quelques accidents entre 1700 et 1730 (réorganisation du système).
intestat qui n'a pas fait de testament.
inventaire après décés : liste des biens d'un défunt en vue de sa succession.
légitime : voir enfant légitime
liasse : ensemble de document (registres, dossiers) archivés ensemble et permettant leurs manipulations lors de l'archivage.
lieu : portion déterminée d'un territoire
lieu approximatif : lieu d'événement vraisemblable et déterminé au moyen de l'information présente dans des documents autres qu'un document de preuve par le fait
lieu d'enregistrement : la plus petite subdivision territoriale pour laquelle l'autorité compétente a désigné un rédacteur d'acte
lieu d'événement : lieu où est survenu l'événement auquel la personne a été associée
lieu de résidence : lieu ordinaire d'habitation d'une personne
lieu de survenance : voir lieu d'événement
lieu-dit : lieu nommé par la coutume locale, mais non reconnu par l'autorité compétente
lieu précis : lieu correspondant à la plus petite subdivision administrative
lieu présumé : lieu approximatif traité comme auxiliaire d'enquête
lignage : ensemble des personnes issues en ligne directe d'une même souche.
ligne directe : lignée verticale entre différentes générations, fils, père, grand-père, arrière grand-père...
ligne collatérale : frères et soeurs et leurs ascendants ou descendants.
liste éclair : liste de patronymes étudiée par un généalogiste (généralement avec dates et lieux)
livret de famille : institué en 1877, c'est à partir de ce moment que les variations d'écritures des patronymes ont disparues, les déclarants produisant une pièce écrite.
Trois générations sur un seul document. Il a généralement été conservé par un membre de la famille. Il est délivré par la Mairie au moment du mariage. La première page donne les renseignements complets sur les époux : date et lieu de mariage, nom et prénoms, professions, domicile, mentions « Veuf ou Veuve de... »
Les noms et prénoms des parents des époux avec la mention décédé(e) si c'est le cas.
Mention possible du contrat de mariage
Au dos, les décès des époux doivent y être indiqués avec la mention de la date et du lieu. Les pages suivantes sont consacrées aux enfants issus du mariage avec nom, prénoms, date et lieu de naissance, date et lieu du décès (souvent pour les enfants décédés en bas âge)
livret militaire : il donne l'état civil complet (date et lieu de naissance, parents, domicile...), des indications sur la carrière militaire de la personne : service militaire, participation à une guerre, blessures, décorations et parfois une description physique.
maison : il s'agit de la descendance, de la lignée d'une famille noble.
manuscrit : texte écrit à la main et dont il n'existe qu'un seul exemplaire
marraine : femme qui tient un enfant au baptême
marâtre : autre épouse du père
matronyme : nom de famille transmis par la filiation maternelle
mentions marginales : report du résumé d'un acte en marge d'un autre acte
métayer : locataire d'une exploitation dont le loyer consiste en une part de la récolte.
microfilm ou microfiche est un document composé de signes alphanumériques et de formes, mais miniaturisés de façon à pourvoir être stockés sur un petit espace, et lus à partir d'un appareil optique grossissant.
minutes notariales du latin minutus = petit; c'est la rédaction définitive d'un acte; c'est un original.
R édigés par les notaires, conservés à l'étude ou transmis aux archives départementales, on peut y trouver : contrats de mariage, testaments, partages, donations entre vifs, reconnaissance d'enfants natureks, tutelles, actes de notoriété, actes de ventes, etc...Le dépôt des minutes de plus de 100 ans est obligatoire depuis 1979 (sérieE) mais n'est pas encore achevé, consulter le fichier des notaires aux archives départementales, pour déterminer l'étude ayant succédé à l'étude originale, et consulter les services des Archives pour savoir si les minutes ont fait l'objet d'un dépôt ou non.
On l'appelle aussi protocole ou parfois brève.
minutier : ensemble des minutes des actes notariés rédigés par un même notaire. Est conservée par le notaire dans le minutier (notariat du Midi), souvent en liasses dans le notariat septentrional.
monographie : étude d'un sujet précis : personnage, régio, événement historique
mormons : appellation courante pour "Eglise de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours". Propose à ses fidèles le baptême a posteriori de leurs ancêtres, d'où l'importance fondamentale de la généalogie pour les Mormons. Ils microfilment les archives dans le monde entier.
naturel : se dit d'un enfant né de parents non mariés ensemble.
neveu (nièce) à la mode de Bretagne : fils(fille) du cousin germain ou de la cousine germaine
NMD : Naissances, Mariages, Décés. Actes de l'Etat Civil, depuis 1792. Ont remplacé les BMS
nobiliaire : catalogue de familles nobles.
noblesse : état obtenu par décision du pouvoir central pour service militaire ou administratif rendu au royaume ou à l'empire.
L'aristocratie (du grec "meilleur") est à l'origine une forme de gouvernement où le pouvoir souverain appartient à un petit nombre de personnes et particulièrement à une classe héréditaire.
Contraire : Roturier : qui n'est pas noble.
norme gedcom : voir GEDCOM
notaire : officier public établi pour recevoir des actes et contrats, personne chargée par l'état de la rédaction, de l'authentification et de la conservation des conventions conclues entre des particuliers
obiit : enfant mort-né. Parfois employé, en marge d'actes de baptême pour mentionner des décès intervenus quelques semaines plus tard et dépourvus d'acte de sépulture. Si la mort survenait peu de temps après la naissance, l'indication de ce terme en marge "dispensait" le pretre de dresser un acte de sépulture; il faut noter que ce terme latin était employé même lorsque les actes étaient rédigés en français. Existe sous forme abrégée soit "ob" soit tout simplement "o" (dans les nécrologes, livre tenu pour inscrire les défunts qui avaient donné des fonds pour dire une messe le jour de leur anniversaire de décès). Dans certains actes de sépulture : "obiit in sanctae ecclesiae communione" = il est mort dans la communion de la sainte église.
Forme du verbe latin obeo qui sous sa forme intransitive signfie périr, mourir. "obiit" il est mort.
ondoiement : c'est un peu comme un baptême (mais en l'absence d'un prêtre). Il est autorisé quand un enfant est en danger de mort. Il a les mêmes effets que le baptême. Cette pratique fut introduite au XVIIe et XVIIIe siècle. L'ondoiement est ensuite complété, quelques semaines ou quelques mois plus tard, par les autres rite, avec parrain, marraine, cloches, repas de famille et dragées. Les nouveaux nés de la maison royale étaient ondoyés à la naissance, puis, parfois de longue années plus tard, baptisés. Cérémonie : l'eau doit être versée sur la tête de l'enfant accompagnée de la formule "je te baptise au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit".
L'enfant ondoyé, lavé du péché originel, peut aller au Ciel, tandis qu'un enfant mort avant d'avoir pu être ondoyé (ou baptisé) va dans les Limbes.
onomastique : étude, science des noms propres (et spécialement des noms de personnes). Voir anthroponymie.
ordonnance de Blois (1579) : création des registres de mariage, décès et publication des bans. histoire de l'état civil en France
ordonnance de St-Germain-en-Laye (Code Louis) (1667) : tenue des registres en deux exemplaire dont l'un est déposé un au greffe. Uniformisation de la rédaction des actes - Signature des parrain et marraine pour les baptêmes, des conjoints et des témoins pour les mariages et de deux des parents pour les sépultures histoire de l'état civil en France
paléographie : science consacrée à l'étude des écritures anciennes. Vous vous en apercevrez très vite certains officiers de l'état-civil, lorsqu'ils transcrivaient les actes, formaient de véritables pattes de mouches sur le papier.
parenté : relation entre des personnes déterminée, soit par des lois biologiques soit par des règles sociales ou juridiques ; relation existant entre le probant et la personne qui lui est apparentée ; ensemble des apparentés
parentèle : ensemble des personnes auxquels le probant reconnaît le statut d'apparenté
patronyme : nom de famille, commun aux descendants d'une famille. Son utilisation date du XIIIe et XIV siècle
petit cousin : cousin autre que cousin germain image
pièce d'archives : plus petite unité archivistique indivisible ; elle peut être constituée d'une ou de plusieurs feuilles (un contrat de mariage, une lettre, etc.), d'un cahier, d'un registre.
postérité : les descendants d'une personne. On dit souvent "sans postérité", c'est à dire sans descendance.
prénom : partie du nom de personne servant à distinguer les personnes d'une même lignée agnatique
probant : celui qui fait sa généalogie ascendante. Autrefois, il s'agissait d'une personne devant donner des preuves de noblesse. Les généalogistes utilisent de préférence le terme "De cujus".
proverbe du généalogiste : "un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle"
puîné : tout enfant né après l'aîné, à l'exception du benjamin. Voir ainé, cadet et benjamin.
pupille de l'Etat : enfant abandonné, jadis devant le "tour" d'un hôpital.
pupille de la Nation : orphelin de guerre (loi du 27 juillet 1917 en application). Les enfants de pères tués à la guerre ou mutilés ou ayant des blessures avec séquelles importantes étaient adoptés par la Nation avec une prise en charge totale.
quartier : Ne s'emploie que pour la noblesse. Synonyme d'ancêtre. Ensemble des ancêtres composant une même génération avec une conotation de fierté sur l'origine noble de ces ancêtres.
recensement : dénombrement ordonné par l'État de la population résidant sur son territoire à une date précise. Le premier recensement date de 1774 (plus complets à partir de 1836). Depuis 1945 les communes n'ont plus l'obligation de verser aux Archives départementales un exemplaire des listes nominatives de recensements.
registres paroissiaux : ensemble des actes de baptême, mariage et sépulture (B.M.S.) jusqu'en 1792. Appelés aussi "registres de catholicité" car il ne concernent que les adeptes de la religion catholique. Il est rare d'en rencontrer datant d'avant 1600 car l'exemplaire unique des époques antérieures a dû traverser l'histoire en évitant les rongeurs, les insectes, les incendies, les pillages, l'humidité et surtout l'indifférence. Ils contiennent les actes de baptèmes, mariages et sépultures d'où l'abréviation de BMS. Ils étaient rédigés par les prêtres au niveau de chaque paroisse.
remué de germain : Cette expression signifie "cousin issu de germain" voir image
régime matrimonial : ensemble des règles gouvernant les intérêts pécuniaires des époux
registre d'Etat Civil : registre tenu par un officier civil et servant à l'enregistrement de la naissance, du mariage et du décès des citoyens
représentation circulaire / horizontale/ verticale : arbre généalogique ayant des formes spécifiques
rôle : registre permettant le recensement des personnes dans un but bien précis.
Il y avait par exemple le rôle de feux qui permettait de recencer le nombre de chargés de famille (de foyer) : appelé aussi dénombrement de feux.
Il y avait aussi le rôle de taille ou de contribution qui se chargeait de recenser le nombre de futurs imposés ou aussi le rôle d'équipage ou de montre qui dénombrait les hommes astreints à un service militaire ou maritime.
série : subdivision de classement identifié par une lettre. Ensemble d'archives déterminé de manière conventionnelle soit d'après la matière (ex : série O consacrée à l'administration communale), soit d'après la période (ex: série L consacrée à l'ensemble des fonds administratifs et judiciaires du département pendant la période révolutionnaire), soit d'après la provenance.
service militaire
1798 - La loi de Jourdan du 19 fructidor an 6 institue la conscription durant 5 ans des hommes 20 à 25 ans.
1802 - Service de 5 ans. Le remplacement est autorisé. Tous les jeunes gens âgés de 20 ans sont appelés au Chef lieu de canton devant la commission de recrutement. Après les exemptions prévues par la loi on procède au tirage au sort de ceux qui vont former le contingent requis (Archives - Série R), d'où l'origine de l'expression "tirer le bon numéro". Le remplacement n'est pas rendu par amitié mais fait l'objet d'un contrat, souvent notarié, où le fils d'une famille aisée achète son remplaçant.
1818 - Service de 6 ans
1824 - Service de 8 ans
1832 - Service de 7 ans
1855 - Le remplacement n'est plus possible, mais moyennant une somme de 2500 F. de l'époque, on peut être racheté et par la suite exonéré.
1868 - Service de 5 ans pour la moitié du contingent par tirage au sort et de 6 mois pour les autres (remplacement autorisé)
1872 - Service obligatoire et universel de 5 ans; le remplacement est supprimé. On peut être dispensé de service pour cause de soutien de famille, métier d'enseignant, ...
1889 - Service de 3 ans
1902 - Service obligatoire et universel de 3 ans. Les sursis pour études, charges, sont institués.
1920 - Service de 12 mois
1923 - Service de 18 mois
1935 - Service de 18 mois ou de 2 ans
1945 - Service de 1 an ou de 15 mois
1950 - Service prolongé à 18 mois
1956 - 1962 Guerre d'Algérie: Maintien sous les drapeaux jusqu'à 30 mois
1965 - Service de 16 mois
1970 - Service de 12 mois
1992 - La loi du 4 janvier 1992 confirme la durée du service national à 10 mois, 16 mois pour la coopération et 20 mois pour les objecteurs de conscience. Le régime des reports permet de gérer son départ de 18 à 27 ans.
2001 - La mise en place d'une armée de métier doit entraîner la suppression de la conscription.
(Sources : http://sourdaine.org/)
sigillographie : science consacrée aux sceaux.
souche : personne qui a donné naissance à une lignée ou, parfois, lieu d'origine d'une lignée.
Sosa : terme simplifié et usuel pour Sosa-Stradonitz
Sosa - Stradonitz : système de numérotation utilisé pour une généalogie ascendante (la plus utilisée). Attribue à chaque ascendant un numéro : Vous portez le n°1, votre père porte le n°2, votre mère le n°3, votre grand-père paternel porte le n°4, votre grand-mère paternelle porte le n°5... les systèmes de numérotation
source : origine (d'une information). Nuance : Document, texte original.
Unité matérielle distincte (par la date, par le lieu, par l'auteur ...) renfermant un renseignement.
tables annuelles ou tables décennales : listes alphabétiques récapitulatives dressées à la fin de chaque année (ou groupe de 10 ans) reprenant tous les actes d'état civil enregistrés dans une commune. Chacun des actes d'état civil y est inscrit. Dans les dépots d'archives nationales [Archives Départementales ou AD], la consultation des tables décennales permet d'accéder directement aux actes. Chacune de ces tables contient les données NMD pour une période de 10 ans d'où leur appelation.
Y sont récapitulés le nom, la date et le numéro d'ordre de chaque acte. Si une table est présente dans un volume d'acte d'état-civil, sa consultation évite de parcourir plusieurs dizaines ou centaines de pages.
Les tables permettent aussi de découvrir les parents proches d'un ancêtre (frères, soeurs, fils ou filles).
témoignages : témoignages, souvenirs, entretiens. On ne prendra jamais assez de notes, elles ne seront jamais trop précises. Une photo avec un personnage non identifiable n'a plus de valeur. N'attendez pas que la grand-mère soit malvoyante pour lui demander de nommer les individus d'une photo.
proverbe généalogique : "un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle". Exprime le fait que la première règle du généalogiste est d'interroger les personnes agées.
toponymie : Science recherchant l'origine des noms de lieux (ou toponyme)
transcription : consiste à traduire un acte ancien et/ou à résumer cet acte.
trisaïeux arrière-grands-parents
utérin se dit d'enfants nés de la même mère et de pères différents. Ex: frère utérin. Voir germain et consanguin. Voir image
Villers-Cotterêts : ordonnance de 1539. Obligation est faite aux curés du Royaume de tenir un registre des baptèmes, mariages et sépultures. Sera remplacé par le registre d'état civil à la révolution.