Accueil
 
   
   
 

A quoi servent les sources ?
Annexe

Pourquoi noter les sources ?

Terminologie

Astuce pour "marquer" l'origine d'une fiche

Les limites des sources

Téléchargement de "Gedcom sources"
(Zip/Word, 7 Ko : échanger vos données avec Heredis, Généatique, PAF

 

Prospective et besoins (autre page)


Pourquoi noter les sources ?    Haut de la page

Pour prouver et donc construire une généalogie incontestable (sur le modèle du travail d'un historien).

Pour éviter de refaire le même travail. Exemple : Noter les références d'une source permet de savoir que c'est déjà lu et étudié. Pas besoin d'y revenir.

Pour revenir sur une information. Permet de retrouver l'"original" pour y rechercher des informations. Exemple : un témoin est anodin à la première lecture. Plus tard le témoin anodin peut devenir un personage important sur le plan généalogique. La citation de la source permettra de retrouver des détails.

Pour retrouver l'original dans son lieu de dépôt. Un collègue a noté une information mais sans retranscrire l'acte. Connaître la source permet de retrouver l'original.

 

Pourquoi saisir ses sources ?

Durant les premières années de nos recherches généalogiques, nous, les généalogistes, omettons, le plus souvent, de noter la provenance des renseignements obtenus.

Et durant ces phases d'apprentissage, nous ne comprenons pas très bien les discours et arguments autour de la documentation et des sources. Ca parrait être des querelles d'experts qui ne concerne pas le généalogiste amateur.

Une recherche généalogique débute par la curiosité. Il n'y a pas, au début, la volonté de diffuser ou publier l'information. On pense que c'est personnel et que de toute façon ca n'intéresse personne. On prends ce qu'on trouve. C'est satisfaisant et ça parrait très bien ainsi.

Pour beaucoup de personnes, cette première curiosité assouvie entraine l'arrêt des recherches généalogiques.

Mais d'autres poursuivent leurs recherches. Bien au-delà de ce qu'ils avaient envisagés au départ. Cette passion aboutit forcément à la diffusion de ces recherches soit dans un cercle familial, soit dans une revue, sur un site internet et plus simplement auprès de correspondants afin de rechercher des cousinages.

C'est à cause de cette confrontation avec d'autres que l'on comprend l'indispensable utilité de la source. En effet la confrontation des généalogies aboutit rapidement à des discussions pour "prouver" une filiation. En résumé un généalogiste qui n'aura pas noté de sources se retrouvera sans argument face à un autre. Non seulement il "ne fera pas très sérieux" mais surtout il se rendra compte très rapidemment de la légereté de sa démarche et de l'aspect hasardeux de ses hypothèses.

Et c'est très exacement à ce moment que le généalogiste s'interroge sur la véracité de ses propres informations du fait de sa totale incapacité à prouver ses dires.

Les sources rendent plus facile et rapide les recherches et découvertes ultérieures.

Prendre le temps de noter et d'indiquer l'origine d'une information (celle qui vous a permis de déterminer un fait ou un événement) vous économise du temps ultérieurement.

Un séjour dans le "pays", une lecture peut apporter un élément nouveau à votre recherche. Et il peut se passer plusieurs années entre la découverte de cet élément nouveau et les données précédemment obtenues. Si vous n'aviez rien noté, vous perdrez un temps considérable uniquement afin de retrouver la source de votre première information et de la confronter avec la dernière obtenue.

La source vous permet de ne pas refaire les mêmes démarches que les précédents chercheurs. Sans sources vous ne pouvez savoir ce qu'un tiers a déjà utilisé. Pour valider une information, vous êtes obligé de remonter à la source, d'ou une perte de temps et de ressources qui auraient été plus profitable à résoudre d'autres problèmes.

A votre tour, les sources rendent plus probant vos recherches. La fiabilité de vos données vous ouvrira les fichiers de vos interlocuteurs expérimentés d'autant plus favorables au partage et à l'échange qu'ils sauront pouvoir compter sur des données fiables.

 


Terminologie : "Source" ou "citation de source" ?  Haut de la page

Le terme de "citation de sources" est plus communément appelé "sources".
Selon le site UQAM la notion de "citation des sources" consiste à définir complètement une source.

Selon la norme Gedcom le contour est plus restrictif, conformément à l'usage de ceux qui se préoccupent de gedcom. Gedcom répartit les informations rattachées aux sources en deux groupes:

  1. le premier dit "source" regroupe tous les éléments de la source et de sa description
  2. le second réunit les modalités d'usage et la pertinence d'une source dans le contexte d'un événement relaté dans la source, il est désigné "citation".

Chacun de ces groupes est exploité de façon spécifique par gedcom. La source est enregistrée dans le type d'enregistrement dit source, avec des composantes précisées dans la règle. La citation de source est une sous-structure qui prend place dans une structure événement dans un enregistrement de personne ou de famille. Les composantes d'une citation sont également définies dans la règle.

L'intérêt de ce découpage réside dans la possibilité de prévoir plusieurs citations vers une seule source, au lieu de rappeler dans chaque citation les éléments de la source pour limiter l'espace pris par un fichier et ne pas allonger son temps de traitement.

Par exemple un acte de mariage contient plusieurs informations qui interessent le généalogiste. Il sera enregistré une fois avec ses reférences et le texte. Son analyse conduira à plusieurs citations:
- pour le couple en premier lieu,
- filiation des époux dans les fiches respectives,
- témoins qui auront la citation de source associée à l'indication de leur qualité ...

Autre exemple pour un mémoire familial. Les personnes mentionnées auront dans leur fiche la citation de cette source. Cette fois la citation donnera vraisemblablement un repérage tel que le numéro de page et permettre la consultation du volume, non reproduit dans la base de données.

L'usage du mot citation dans un gedcom est précis. C'est un usage technique et spécifique. Il y a beaucoup de mots dont le sens dépend du contexte; citation en fait partie.

 


Astuce pour "marquer" l'origine d'une fiche dans un fichier    Haut de la page

Si vous recevez une branche ou un fichier Gedcom d'une autre personne il est indispensable de citer la source de ces informations dans vos propres sources.

Voici une solution : Idée de Philippe Meresse, en cas d'intégration d'un fichier extérieur :

Utilisez un "champ" paramétrable.
Créez un champ texte (Tag Gedcom Niveau 1, nommé "SOUR")
Taille 99 (pour des raisons d'uniformité avec les autres).
Libellé "Origine de la source pour cette Fiche".
Ce champ est donc rattaché à l'individu.
Triple avantage de pouvoir : se générer à la demande, de manière automatique sur toute les fiches d'un fichier reçu de l'extérieur et que l'on souhaite intégrer par la suite à la base, existance d'un champ de requête pour enlever la totalité des données introduites ou en faire une liste, ce champ peut servir de manière individuelle pour rajouter une source Globale (complémentaire) à toute la fiche mais au coup par coup

Legacy propose d'insérer une source spécifique à chaque import d'un gedcom pour tous les enregistrements importés.

 


Les limites des sources    Haut de la page

Quel est le minimum d'éléments nécessaires pour affirmer que l'on descend d'un individu ?

Trouver un acte (naissance, décès, inventaire,...) ou une référence de parenté sur un acte.

Comment faire la différence entre le descendant réel d'un roi et celui dont le grand père se disait - faussement - petit fils de ce roi, mais dont les descendants croient toujours (et depuis des siècles) à cette fable répétée et écrites de génération en génération ?

La question me rappelle le cas d'un breton mort à 130 ans. Un siècle plus tard un journal rapportait ce fait comme vrai, mais un autre siècle plus tard, des passionnés de généalogie ont prouvé que l'homme était décédé entre 90 et 109 ans. Moins impressionnant !

 

Et quelles sont les sources pour les époques très anciennes ?

Un désir classique du généalogiste est de pouvoir dire en société qu'il descend de Louis VI le Gros.

Ceci dit une fois passé le Sosa n°1 et une ou deux générations (et même dans ce cas on découvre parfois des choses) nous abordons le sujet TRES TRES délicat de la vérité historique. Disons le de suite la vérité historique dépends de l'époque. Ce que nous admettons comme "vérité historique" actuellement sera remis en cause dans 20, 30 ou 50 ans. C'est la seule certitude que nous puissions avoir sur le sujet. C'est vrai, même et surtout, pour un document d'époque. Les historiens chercheurs et professionnels le savent.

Les généalogistes dans ce contexte sont des apprentis sorciers avec l'histoire et les sources. Comme un journaliste nous devrions recouper nos informations avant publication. En ce sens les Cercles généalogiques sont indispensables. Le savoir est déjà un bon point.

Il est en effet amusant d'annoncer à une cousine un peu snob qu'elle descend de Charlemagne et de pouvoir lui imprimer l'arbre qu'elle exhibera devant son cénacle.
Quand à l'Histoire et sa véracité, c'est une oeuvre sans fin, et pour rester proches de la généalogie, prenons quelques exemples :
- l' "Histoire Générale du Languedoc" en quelques 8000 pages, écrite par des Dominicains et comportant copie d'une imposante quantité de pièces justificatives ; chaque lustre y apporte des correctifs et encore de nos jours, de nouvelles sources ou interprétations permettent à des doctorants (entre autres choses) de redessiner aujourd'hui l'arbre généalogique de la famille des comtes de Toulouse et de ses familles alliées ;
- les publications des d'HOZIER sont considérées comme la vérité révélée et sont reprises sans remise en cause, de générations en générations, par d'autres généalogistes éminents, mais ne sont basées que sur ce qu'il convenait aux familles de produire comme preuves de noblesse, y compris leurs légendes ancestrales et des faux ; là aussi des documents existants mais non exploités par les d'HOZIER viennent les contredire, ou au moins les compléter.
Donc, d'accord pour considérer que même les assertions les plus étayées sont à prendre avec un soupçon de doute. Mais comme aucun ne peut refaire l'ensemble de ce qui a déjà été fait (l'humanité n'aurait pas évolué si tout un chacun devait réinventer la roue pour son propre usage) il nous faut bien nous appuyer sur les acquis antérieurs, quitte à apporter les améliorations voulues quand elles se révèlent. Sinon, la seule chose vraie serait que le Sosa 1 existe devant son affichage de Heredis dont il ne peut rien faire, car tout le reste peut être mis en doute, y compris les actes de naissance récents qui, eux aussi, peuvent mentir.

 

D'après le livre d'un scientifique mondialement connu anglais de l'Université d'Oxford, Brian SYKES, professeur de génétique, nous descendons TOUS (enfin 99% des Européens) de SEPT FEMMES. Il arrive à partir de 6000 prélèvements récoltés aux quatre coins du vieux continent, à un grand maximum de sept souches d'ADN, toutes arrivées sur le continent au cours des 45000 dernières années...

 

Haut de la page

 


plan   accueil  recherche  liens  contact  mars 2005