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Version 8 du 24 avril 2004 - remplace v.7 du 14/8/03
Commune Code Lieu Subdivision
Département Région Pays
Québec Belgique Suisse Allemagne
Luxembourg Pays-Bas Algérie Royaume-Uni
Grammaire et typographie
France - Utilisation des traits d'union
Deux buts : faire profiter aux "débutants" de l'expérience des plus "expérimentés" et faciliter les échanges de fichiers grâce à des "règles" communes. L'importation d'un fichier implique toujours un examen des lieux coûteux en temps.
Nous tentons de répondre aux questions sur l'orthographe (actuelle? ancienne ? abréviation ?), la typographie (majuscule/minuscule ? accent ? traits d'unions ?), l'incertitude (information partielle, incertaine ou illisible : comment la noter ?), sur les codes (INSEE ? postal ? pays ? à l'étranger ?) et la transcription des noms étrangers.Le généalogiste a besoin par ordre de priorité des informations suivantes :
Après un rappel des règles générales, nous détaillons chaque niveau. Les annexes complétent ces sujets.
Dans un fichier généalogique comment doit-on saisir les noms de lieux étrangers dans la langue d'origine ou dans la langue du rédacteur :
Exemple : Aachen,Köln,NordRhein-Westfalen,DEU ou Aix-la-Chapelle,Cologne,Rhénanie-du-Nord-Westphalie.
Solution 1 (recommandée) : utiliser dans la mesure du possible l'écriture du pays concerné. Les noms de lieu polonais en polonais, les noms de lieu allemands en allemand, les noms anglo-saxons en anglais, etc. Cette recommandation est motivée par le souci de permettre une meilleure lisibilité du fichier généalogique par d'éventuels lecteurs (cousins) de différents pays et donc, a priori non francophones, pouvant consulter cette base généalogique.
Solution 2 - on peut aussi considérer qu'un fichier généalogique a la langue de son rédacteur. C'est certainement l'option la plus utilisée car aussi la plus facile à mettre en oeuvre. On peut donc écrire l'orthographe française si l'on se confine à la France et utiliser l'orthographe étrangère si l'on a des contacts étrangers. Il convient dans ce cas d'être uniforme dans le choix et de préparer une notice explicative.
Lieu des contrats de mariage : Sous l'ancien régime les contrats de mariages se faisait en différents endroits et il n'est pas fréquent de connaître le lieu où le contrat a été rédigé. Quel lieu inscrire ? Le lieu du mariage ? Celui de l'épouse ? Rien du tout ? Celui du notaire ?
Suggestion : choisir le lieu d'exercice habituel principal du notaire ayant reçu l'acte, même si figure dans l'acte une indication précise sur le lieu de rédaction, indication reportée alors dans une note attachée à l'enregistrement. En effet, le lieu d'exercice principal du notaire est *en général* connu, et dûment précisé dans les répertoires numériques des services d'archives, tandis que le lieu de rédaction de l'acte est loin d'être toujours rapporté par le notaire ou le clerc qui a rédigé la minute.
En France : "Les noms officiels sont ceux des entités administratives : régions, départements, arrondissements, cantons, communes. "
D'après les lois en vigueur, l'édition la plus récente du « Dénombrement de la population », publié par l'INSEE, est le document qui fixe la graphie officielle de ces noms, à l'exclusion de toute autre publication émanant ou non d'une administration (Poste, DDE...)." texte de l'IGN - Charte de Toponymie
" La législation déclare officielle "la forme donnée par les tableaux de la population des communes de France"; la circulaire du 15 mai 1884 du Ministère de l'Intérieur impose aux administrations d'utiliser pour leurs publications ces "listes de recensements". Les "Dénombrements de la population " des recensements paraissent sous le double sceau du Ministère de l'Intérieur et de l'INSEE, dans un document intitulé Code Officiel Géographique "
IGN Bureau de toponymie - réponse de Elisabeth.Calvarin@ign.fr en septembre 2001.
France : utilisez le code INSEE, à cinq chiffres.
Ce numéro est unique et permet d'identifier avec certitude une commune (avec le département, l'arrondissement, le canton et la commune). Il permet d'identifier avec assurance une commune même si elle a changé de nom. Ce code est utilisé dans les Archives Départementales. Codes disponibles en Annexe.
Historique sur la cas de Paris et de l'ancien département de la Seine.
La création du code INSEE date de 1943. Une commune qui a disparue depuis cette période a un numéro INSEE qui n'est pas réutilisé. Le code INSEE est décomposé ainsi :
- Métropole : numéro du département sur 2 chiffres (01 à 95) + commune sur 3 chiffres (numéro affecté à l'intérieur du département en 1943 selon l'ordre alphabétique). Exception pour la Corse 2A et 2B (anciennement 20). ici
- Départements d'Outre-Mer (DOM) : Guadeloupe(971), Martinique(972), Guyane(973), Réunion(974. Numéro du département sur 3 chiffres + commune sur 2 chiffres.
- Collectivité territoriales : St-Pierre-et-Miquelon (975) , Mayotte (985)
- Territoires d'Outre-Mer (TOM) : Afrique et terres australes (984), Wallis-et-Futuna (986), Polynésie Française (987), Nouvelle-Calédonie (988).
Sources et détails : http://www.insee.fr/fr/nom_def_met/nomenclatures/nomenclatures.htm
Belgique : c'est le code INS (cinq chiffres). Voir le paragraphe sur la Belgique.
Canada : code du bureau de la statistique. Voir le paragraphe sur le Québec.
Pays-Bas : Voir le paragraphe sur le Pays-Bas
Italie : code ISTAT (6 chiffres) - Exemple pour Rome : 058091. Les mairies (communi ou municipio) sont pourvues de cette base pour tous les actes.
Etats-Unis : Code par comté (le comté a une nature administrative réelle). En gros, 2 chiffres pour l'état et 3 pour le comté. Ces codes par comté ne sont pas compatibles avec les codes postaux qui ont des séries de chiffres en fonction de la population locale.
Outils :
Voir les règles générales. C'est un nom non officiels.
Permet de saisir une paroisse, un lieux-dit, une rue, une adresse, une maison, un moulin, un hameaux, écarts (petit groupe d'habitations), habitations isolées, etc.
Attention: il est fortement déconseillé de mettre des virgules dans le texte de ce champ. Le faire aura des conséquences dans les interprétations en Gedcom et pour d'éventuelles publications Internet. Exemple : 3 rue des causaques
Si vous avez plusieurs lieux-dits à saisir dans le même champ, préférez le point virgule pour séparer les données. Exemple : moulin de Dupont ; caynac
Note : En gedcom, l'adresse possède une structure particulière ADDR qui doit être indiquée dans un enregistrement RESI (Résidence), ce n'est pas un lieu.
Recherchez un lieu-dit dans la base de l'IGN ou voir l'annexe
Si on a un doute sur le département de la commune mais que l'on travaille sur un département donné il semble préférable de saisir le département supposé avec le "?" même si ce n'est pas certain. Ce sera toujours une piste possible. Exemple : Aveyron?
En cas de déplacement des limites d'un département : choisir le département où se trouve la commune de nos jours (pour faciliter vos échanges avec un correspondant).
Exemple : l'ancien département de la Seine(75) a été divisée en Paris(75), Hauts-de-Seine(92), Seine-Saint-Denis(93) et Val-de-Marne (94). On notera le département actuel de localisation de la commune.
France : 100 départements (96 en métropole et 4 dans les DOM).
Pour la métropole, le code département est sur deux positions. Le code attribué à l'origine correspondait au classement alphabétique (sauf le Territoire de Belfort). Le code 20 a été remplacé par 2A et 2B suite au découpage de la Corse en deux départements. Pour les départements d'outre-mer (DOM) ce code est sur trois positions.
Liste officielle des noms des départements de la Métropole :
Ain(01); Aisne(02); Allier(03); Alpes-de-Haute-Provence(04); Hautes-Alpes(05); Alpes-Maritimes(06); Ardèche(07); Ardennes(08); Ariège(09); Aube(10); Aude(11); Aveyron(12); Bouches-du-Rhône(13); Calvados(14); Cantal(15); Charente(16); Charente-Maritime(17); Cher(18); Corrèze(19); Côte-d'Or(21); Côtes-d'Armor(22); Creuse(23); Dordogne(24); Doubs(25); Drôme(26); Eure(27); Eure-et-Loir(28); Finistère(29); Corse-du-Sud(2A); Haute-Corse(2B); Gard(30); Haute-Garonne(31); Gers(32); Gironde(33); Hérault(34); Ille-et-Vilaine(35); Indre(36); Indre-et-Loire(37); Isère(38); Jura(39); Landes(40); Loir-et-Cher(41); Loire(42); Haute-Loire(43); Loire-Atlantique(44); Loiret(45); Lot(46); Lot-et-Garonne(47); Lozère(48); Maine-et-Loire(49); Manche(50); Marne(51); Haute-Marne(52); Mayenne(53); Meurthe-et-Moselle(54); Meuse(55); Morbihan(56); Moselle(57); Nièvre(58); Nord(59); Oise(60); Orne(61); Pas-de-Calais(62); Puy-de-Dôme(63); Pyrénées-Atlantiques(64); Hautes-Pyrénées(65); Pyrénées-Orientales(66); Bas-Rhin(67); Haut-Rhin(68); Rhône(69); Haute-Saône(70); Saône-et-Loire(71); Sarthe(72); Savoie(73); Haute-Savoie(74); Paris(75); Seine-Maritime(76); Seine-et-Marne(77); Yvelines(78); Deux-Sèvres(79); Somme(80); Tarn(81); Tarn-et-Garonne(82); Var(83); Vaucluse(84); Vendée(85); Vienne(86); Haute-Vienne(87); Vosges(88); Yonne(89); Territoire de Belfort(90) [exception orthographique sur le trait d'union]; Essonne(91); Hauts-de-Seine(92); Seine-Saint-Denis(93); Val-de-Marne(94); Val-d'Oise(95);
Départements français d'outre-mer : Guadeloupe(971); Martinique(972); Guyane(973); Réunion(974).
Collectivités territoriales : Saint Pierre et Miquelon (975), Mayotte (985).
Territoires français d'outre-mer : Afrique et terres australes (984), Wallis et Futuna (986), Polynésie Française (987), Nouvelle Calédonie (988)
Listes des communes des territoires d'outre mer (Insee)En 1968 et approximativement l'ancien département de la Seine (75) a été découpé en : Paris (75), Hauts-de-Seine (92), Seine-Saint-Denis (93), Val-de-Marne (94)
et le département de Seine-et-Oise (78) a été découpé en : Yvelines (78), Essonne (91), Val-d'Oise (95). Pour en savoir plus sur l'histoire des départements avec SPLAF ...
A saisir ou non selon les pays et selon les souhaits de chacun.
Pour les régions hors la France il peut être utile (et même souvent indispensable) d'indiquer une région/état dans le pays.
Exemple : Comté, Lander (Aollemagne), Etat(USA), Margraviat, Canton en Suisse, Province en Belgique et au Canada.
Suggestion : pour la France possibilité de saisir dans cette zone les Provinces d'ancien régime. Ça peut être utile pour les étrangers (en particulier d'outre-Atlantique) car bien souvent c'est par ce biais que les lieux ont souvent été visualisés lors des émigrations.
France : orthographe officielle des 26 régions contemporaines (22 en métropole et 4 dans les DOM) :
Île-de-France, Champagne-Ardenne, Picardie, Haute-Normandie, Centre, Basse-Normandie, Bourgogne, Nord-Pas-de-Calais, Lorraine, Alsace, Franche-Comté, Pays de la Loire, Bretagne, Poitou-Charentes, Aquitaine, Midi-Pyrénées, Limousin, Rhône-Alpes, Auvergne, Languedoc-Roussillon, Provence-Alpes-Côte d'Azur, Corse, Guadeloupe, Martinique, Guyane, Réunion.
Généanet se permet quelques approximations dans la codification des régions : PCA renvoie par exemple à Provence Côte d'Azur. Les traits d'union sont systématiquement absents et les Alpes sont littéralement rasées. NOR escamote les Haute et Basse Normandies, CHA exclut l'Ardenne de "Champagne-Ardenne".
Idéalement il faudrait toujours saisir le pays. On peut comprendre que ce soit fastidieux.
Suggestion : ne pas saisir le pays si la généalogie est majoritairement d'un seul pays et saisir saisir le pays pour les évènements situés hors du pays principal Chacun appréciera.
En cas de déplacement des frontières : choisir le pays où se trouve la commune de nos jours. Pour faciliter les échanges.
Exemple : une personne née en 1913 à Strasbourg (Alsace) est née en Allemagne. Pour le lieu saisir pourtant "France".
Liste des pays et codes ISO correspondants en annexe
Le pays n'est pas très grand et le besoin de localiser la ville dans une entité plus grande n'est pas nécessaire. Les généalogies n'en sont pas tributaires. Divisions administratives : lente régionalisation depuis les années 1970 qui transforme le découpage administratif. Le découpage utilisé par une administration dépend de son niveau de compétence. Ces nouvelles divisions se substituent lentement aux anciennes sans les remplacer. Les deux sont toujours en application.
NB:
Liens concernant les lieux en Belgique.
En Suisse d'après le "Postlexikon der Schweiz" de 1896 il existe 84880 noms de lieux pour à peine plus de 5100 communes aujourd'hui ...
Par contre dans les villes de moyenne importance on trouve tout de suite plusieurs églises pas toutes représentatives de la même religion. Donc il faut noter "St Pierre, catholique" ou "St Pierre, protestant réformé" pour bien savoir ce dont on parle. Strasbourg (en Alsace) et ses 4 églises St Pierre a le même problème Pour la Suisse cela donne
http://www.poste.ch/SiteOnLine/FR/Accueil/1,1727,5812-280,00.html
On y trouve les codes des communes de l'Office Fédéral de la Statistique (OFS) (équivalent de l'INSEE français) ... en plus des codes postaux (numéros postaux d'acheminement NPA = Postleizahl PLZ).
Il existe un organisme qui normalise l'écriture des communes. Ressources sur les communes de la Suisse : FAQ de Genealogie Suisse
En Allemagne un canton (Kreis en allemand) réunit plusieurs villages . On retrouve un système de paroisse moins compliqué car les Länder avaient une représentation religieuse uniforme (ce n'est plus le cas sur les 80 dernières années)...
Grand-Duché de Luxembourg : Institut Grand-Ducal. Section de Linguistique, de Folklore et de Toponymie
dont Carte du Luxembourg avec limite des Communes
dont Listes des communes et lieux-dits
La structure postale (4 chiffres + 2 lettres) est géographique, mais les zones postales ne recouvrent pas les 12 Provinces : carte des zones.
Aux Pays-Bas, le nombre de communes diminue d'année en année (1000 en 1950, moins de 500 en 2003). Alors que le pays gagne en superficie avec les polders. Chaque commune dispose d'un code national à 4 chiffres (Gemcod : gemeenten code "code de commune").
La numérotation s'effectue par ordre alphabétique pour chaque Province, dans une série continue. Au fur et à mesure des fusions, les regroupements de communes ont parfois pris des nouveaux numéros. Il en résulte une logique de moins en moins perceptible, le nombre de communes diminuant, mais les numéros progressant.
NL-GR Groningen 0001 à 0056
NL-FR Friesland 0059 à 0102
NL-DR Drenthe 0105 à 0138
NL-OV Overijssel 0141 à 0195
NL-GE Gelderland 0197 à 0301
NL-UT Utrecht 0305 à 0355
NL-NH Noord-Holland 0358 à 0476
NL-ZH Zuid-Holland 0480 à 0642
NL-ZE Zeeland 0648 à 0735
NL-NB Noord-Brabant 0738 à 0879
NL-LI Limburg 0883 à 0992
NL-FL Flevoland 34, 50, 184, 303 et 995 (créée avec les terres gagnées sur la mer)
Et maintenant, cela va jusqu'au numéro 1987.
Exemple : Friesland compte en plus les communes 51, 55, 57, 58 et 653, 683, 710, 737, 1006, 1174, 1257, 1260, 1722.
Ainsi chaque commune a un code unique. Mais les regroupements successifs font qu'il est difficile de suivre l'actualité avec les changements chaque année des noms des communes "actuelles".
Dans les sites néerlandais, il n'y a que le nom de la commune d'origine sans aucun code. Il y a très peu de communes homonymes. La nécessité de codage se justifie d'autant moins. Pour le code lieu, je suggère encore d'utiliser aussi le code iso 3166-2.
Au Québec, la paroisse ecclésiastique (l'église) où s'est passé un événement (baptême, mariage, sépulture), est très importante.
Avant le 1er janvier 1994, les registres étaient en deux copies, l'un était envoyée au palais de justice du district judiciaire concerné, et l'autre copie dans un registre couvrant en général plusieurs années. L'un était la « copie civile » et l'autre la « copie ecclésiastique ». C'est sur cette dernière, mais uniquement pour les catholiques, que seront inscrites en complément d'information, à partir de 1910 environ, les annotations marginales souvent utiles aux généalogistes. L'état civil était constitué des registres que les responsables religieux devaient utiliser pour l'inscription des actes de baptêmes, de mariage et de sépultures survenus sous leur ministère.
La loi a été refondue complètement en 1992 et appliquée au début de 1994.
Compte tenu de la particularité du contexte québécois, les utilisateurs de Griot au Québec ont saisis:
Code : établi par un bureau de la statistique (équivalent au code INSEE). C'est en partie une codification issue du recensement de 1971.
En 1992-96, les numéros sont différents et en fait, la numérotation n'est pas stable avant 1992. Les numéros peuvent se répéter. Au moins 2 associations utilisent ces numéros (SGCF à Montréal et SGQ à Québec).
Pour voir les numéros utilisés par la SGCF, voir son catalogue www.sgcf.com/zacharie/ puis "répertoire" et saisir le nom d'une ville.
L'index consolidé des mariages du Québec et celui des décès utilise aussi le même type de code, mais a tout renuméroté en 1992 et les numéros ont été modifiés au fil des années. Voir si les numéros donnés par Statistiques Canada ont également changé (il y a 2 organismes différents et 2 gouvernements différents partageant plus ou moins le même système de numéros de municipalités). Ces numéros ne sont pas adaptés à la généalogie : il y a souvent une municipalité de ville et une municipalité de campagne. Il s'agit de 2 entités différentes, ayant chacune un maire, un conseil municipal et un territoire. Mais, en général, l'église est la même pour les deux et au Québec, jusqu'en 1993, ce sont les églises qui tenaient l'état civil. Donc, 2 codes différents selon que l'on habite le village ou la campagne voisine, mais comme l'église est rarement à l'extérieur du village, on peut prendre le code du village.
Comtés : ne sont plus utilisés pour des fins administratives après 1971, donc il faut utiliser le recensement de 1971 pour avoir le bon comté d'une paroisse. Ensuite, chaque province a eu des comtés (il faut voir les données du recensement de 1971), mais certaines provinces n'ont pas donné de nom à leurs comtés, ces derniers ont alors des numéros.
Par ailleurs, la notion même de comté couvre 4 découpages différents:
Remarque : le Québec utilisait encore des comtés en 1996, pour numéroter ses municipalités, reste à savoir si ce sont les comtés de 1971 ou un autre découpage qui est utilisé.
Informations de Robert Champoux, Denis Beauregard
Communes & codes Insee avant l'indépendance
Du fait du lien entre l'Algérie et la France, les communes d'algérie ont eu un code Insee (création en 1943) jusqu'à l'indépendance. A partir de 1951 il y a eu 4 départements et dans la logique de construction de ce code, ils ont pris les numéros Alger (91), Oran (92), Constantine (93) et Territoires du Sud (94) à la suite du dernier Territoire de Belfort (90).
Il y a eu de nombreux changements. Certains changements comptent 12 ou 15 départements. http://profburp.free.fr/communes/arrondi.htm
Certains noms historiques datent des romains, surtout pour les grandes villes. Les français ont rebaptisé les villes en se basant souvent sur les noms historiques des sites, ou créés de toute pièce car ils ont créé des villes sur des sites qui n'avaient pas de noms (exemple : Orléansville en l'honneur du Duc d'Orléans). La plupart des villes ont été renommées après l'indépendance : certaines ont retrouvé leur nom historique, en tout cas leur nom"arabophone".
Description et correspondance noms français/actuels : http://users.antrasite.be/ppoisse/Documents/communesanc.htm
Autre site : http://profburp.free.fr/
En savoir plus : http://splaf.free.fr/algerie.html
A partir d'informations de Carine Lainé
Chapman Codes avec le nom complet des counties d'Angleterre, du Pays de Galles, d'Ecosse et d'Irlande.
http://www.wykes.org/ukdist/aggrhelp.html
Il faut bien distinguer ce qui est codage (comment saisir les données) de ce qui est typographie (comment les présenter).
Exemple : saisie d'un nom avec capitale initiale et minuscules, et impression avec capitale et petites capitales (cas des bonnes bibliographies ou dictionnaires).
Par ailleurs les règles typographiques ne concernent que les documents imprimés. Ce ne sont pas les mêmes règles qui sont utilisées par exemple par la Poste ou l'Insee !
Question en attente : Quel est le code utilisé ? (ici un début de réponse) Comment faire pour les noms étrangers ? Translitération ?
Si lorsqu'ensemble des termes du nom propre constitue une sorte de nom propre composé, on met une majuscule à tous les noms et adjectifs (mais pas aux prépositions ni aux déterminants).
ex : Vitry-le-François ; Cagnes-sur-Mer ; la Seine-et-Marne ; Colombey-les-Deux-Églises. Alice la Malice ; Charles le Téméraire
Le nom commun qui rappelle le type de lieu, de personnage, etc. dont il est question, et qui introduit un nom propre ne prend pas de majuscule.
Ex : La cordillère des Andes ; l'île de Chypre ; la mer Méditerranée ; la tour Eiffel.
Les lieux sont des noms propres qui s'écrivent donc avec une capitale.
"38 - On met une capitale au commencement de tous les noms propres." ... et de plus ...
"39 - On met une grande capitale aux noms de contrées, pays, villes, fleuves, montagnes, îles, etc." .. et encore ...
"Le mot distinctif entrant en composition avec un nom de localité s'écrit avec une majuscule et précédé d'un trait d'union : Fontenay-le-Comte, Fontenay-aux-Roses, Aix-les-Bains, Port-des-Barques, Fontaine-Française, La Celle-Saint-Cloud." [1]
«Les mots tels que rue, place, boulevard se composent en bas de casse. Les noms, les adjectifs et les verbes qui individualisent ces noms communs prennent toujours une capitale initiale. Dans une dénomination composée, tous les éléments, à l'exception de l'article initial, sont liés par des traits d'union. Ex : la rue du Chat-qui-Pêche, le rue du Général-de-Gaulle ... » [2]
Ouvrages de références en typographie : Il y a 4 ou 5 grands ensembles de règles, avec des variations selon les guides qui sont :
[1] "Code typographique - Choix de règles à l'usage des auteurs et des professionnels du livre" - Fédération nationale du personnel d'encadrement des industries polygraphiques et de la communication, 16e édition, 1991.
[2] Lexique des regles typographiques en usage a l'Imprimerie nationale 1990 - ISBN 2-11-081075-0 http://www.edi-crea.com/edition/typo/index.php
[3] "Guide du typographe romand - Règles et grammaires typographiques à l'usage des auteurs, éditeurs, compositeurs et correcteurs de la langue française" - édité par le Groupe de Lausanne de l'Association suisse des compositeurs à la machine, 5e édition, Lausanne, 1993.
[4] le "Ramat" et plus accessorement le "Gouriou" et le "Louis Guéry, Dictionnaire des règles typographiques" - CFPJ Éditions, Paris, 1996 (ISBN 2-85900-129-8).
A partir d'informations de Jacques André
IGN - Charte de Toponymie (extrait) : "4.14 - Trait d'union
Les noms officiels composés comportent un trait d'union entre tous les termes, sauf après l'article initial ou lorsqu'il y a une apostrophe. Exemples : Pas-de-Calais, l'Isle-Jourdain, Clavans-en-Haut-Oisans, Crécy-la-Chapelle, Gif-sur-Yvette, la Roche-sur-Yon.
Règle générale : Les noms de lieux habités, de lieux-dits, de détails géographiques, qu'ils soient français ou régionaux, ne comportent en principe jamais de trait d'union.
En particulier, on ne met pas de trait d'union entre un substantif et un adjectif, ni entre deux substantifs.
Exemples : Borde Basse, le Pont Neuf, Château Beau, Champ Grand ;
Maison Martin, Combe Loup, le Plessis Chênet, l'Aunay Jacquet, Port Saintry ;
la Ville ès Martin, Col du Mont Genèvre, Pas de Calais (détroit), Parc Naturel Régional du Haut Languedoc (ce n'est pas une région administrative) ;
Saint-Jean des Vignes, Château la Ville, La Lardière sur Sèvre, Château Gaillard, Guagno les Bains, Saint-Quentin en Yvelines, Marne la Vallée, Orléans la Source, Station du Haut Asco, Station des Deux Alpes (ce ne sont pas des communes) ;
Font Vielle (vieille source, occitan), Pen Guen (tête blanche, breton), Valdu Niellu (forêt sombre, corse), Casa Mozza (maison détruite, corse).
Exception : on note traditionnellement avec un trait d'union le toponyme Bel-Air, d'usage très fréquent (mais on écrit Belle Vue).
Lorsqu'un toponyme reprend en partie seulement un nom officiel, on ne porte pas de trait d'union entre les différents termes.
Exemples : Lac de Grand Lieu (commune de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu, Loire-Atlantique)..
Noms de saints : Les noms de saints en langue française comportent un trait d'union entre l'adjectif Saint(s), ou Sainte(s), et le nom qui suit.
Exemples : Saint-Benoît, Saint-Jean la Plaine, Sainte-Geneviève, Sainte-Croix, les Saints-Pères.
De même, Notre-Dame comporte un trait d'union. Exemple : Notre-Dame des Neiges.
Les noms de saints dans les langues régionales et étrangères ne comportent jamais de trait d'union :
Exemples : Santa Maria, Santa Croce (Sainte-Marie, Sainte-Croix, corse), Sant Martí (Saint-Martin, catalan), San Sebastián (Saint-Sébastien, espagnol).
Composés verbaux : Lorsqu'un toponyme est formé d'un groupe "verbe + autre terme (nom, adverbe ...)" ou qu'il comporte une expression de ce type, on met un trait d'union uniquement entre le verbe et le mot qui suit.
Exemples : Chante-Merle, Canto-Lauseto (chante-alouette, occitan), Dîne-tard, Étrangle-Chien ; Bois de Moque-Souris, Carroi du Chêne Tourne-Porte, Combe d'Escane-Cabre (égorge-chèvre, occitan), Ruisseau du Nègue-Cats (noie-chats, occitan), Pont de Mange-Châtaigne.
Lorsqu'il s'agit d'une phrase complète, on met un trait d'union entre tous les mots de l'expression, sauf après un article initial ou un terme générique indépendant de la phrase ; outre le terme générique, seul le premier nom de l'expression prend une majuscule.
Exemples : Écoute-s'il-pleut, Tout-y-faut (tout y manque), Prends-t'en-garde, Regarde-moi-venir ; la Pierre-qui-tourne, le Creux-qui-sonne ; Rue Nul-s'y-frotte, Croix Jeanne-qui-court, Fontaine du Pot-qui-bouille.
Noms juxtaposés :
Lorsque plusieurs toponymes, officiels ou non, sont réunis dans des appellations telles que celles des forêts, des gares ou des aérodromes, on relie les composants par un trait d'union ; chacun des composants conserve sa propre graphie, avec ou sans trait d'union.
Exemples : Forêt de Merry-Vaux, Parc Naturel Régional de Normandie-Maine, Aire de Service de Châtellerault-Usseau, Aérodrome de Bordeaux-Mérignac, Aéroport de Marseille-Provence, Aérodrome de Cholet-le Pontreau, Aéroport de Pointe-à-Pitre-le Raizet,Bois de Limours-les Molières, Base d'Hyères-le Palyvestre.
Par contre, lorsqu'un toponyme est suivi soit d'un point cardinal, soit d'un terme qui, pris isolément, n'est pas un nom propre, on ne porte pas de trait d'union entre ces mots.
Exemples : Aire de Service de Châtellerault Nord, Trégastel Plage, Lacanau Océan, Guzet Neige.
Règles particulières du français :
Le trait d'union est noté lorsque les règles grammaticales du français rendent son emploi obligatoire, en particulier dans les chiffres, dans certains noms composés, après l'adjectif demi précédant un nom (il est alors invariable) et après l'adjectif grand précédant un nom féminin
(l'Académie Française a abandonné l'apostrophe depuis 1932) ; le Dictionnaire Larousse indique que dans cette fonction, grand peut être variable.
Exemples : Rond-Point du Bois, les Quatre-Vingts Arpents, la Demi-Lune, Étang de la Grand-Prée, Ferme des Grand-Routes ou des Grands-Routes, le Rendez-Vous, Sans-Souci."