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version 1 - février 2004
Gedcom : une famille (FAM) ne peut avoir qu'un seul mari (HUSB) et une seule femme (WIFE).
Cette norme ne permet pas la saisie d'une famille (FAM) avec deux personnes du même sexe.
Donc pour un couple de deux hommes ou de deux femmes, utiliser la relation (RELA) pour lier les deux personnes. Si votre logiciel le permet, créer une association(ASSO niveau 1)/relation(RELA niveau 2) depuis l'une des personnes vers l'autre (et éventuellement aussi l'inverse).
Les logiciels devraient permettre de ne pas vérifier le sexe de HUSB / WIFE en import d'un fichier Gedcom.
La norme permet de créer des familles monoparentales (ex : une mère et un enfant). Dans une famille homoparentale actuelle un seul des conjoints a juridiquement le statut parental vis-à-vis de l'enfant. L'autre conjoint est pour sa part engagé dans une relation indépendante avec le père ou la mère légal de l'enfant (PACS en France et unions reconnues en Belgique, Pays-Bas, ...). L'enregistrement de la relation entre les deux membres du couple via les tags ASSO et RELA paraît conforme à la norme GEDCOM, puisqu'il y a forcément entre l'enfant et celui qui n'est pas son père ou sa mère un lien qui n'est pas de parenté.
Geneweb : lors de la saisie d'une famille on coche "sans contrôle". Cette option permet de conserver la famille dans ce cas d'erreur de saisie. (attention, cela fait une erreur dans un autre logiciel lors de l'import/export Gedcom.)
Heredis : création d'un lien entre les deux individus en couple. Ajouter un texte dans le commentaire du lien. Voir aussi la note individuelle. Demandée d'amélioration demandée depuis 1999 auprès de l'éditeur sans résultat.
Cumberland Family Tree le permet.
Au Canada (fédération), des gouvernements provinciaux ont eux aussi leurs lois, en théorie compatibles avec celles du gouvernement fédéral. En 2002, un tribunal de l'Ontario a décrété qu'interdire le mariage entre deux hommes ou entre deux femmes était anti-constitutionnel. Ces mariages sont donc maintenant légaux en Ontario. Le terme juridique "mariage" s'y applique. En parallèle, le Québec a établi une loi permettant une union civile. Curieusement, c'est le gouvernement fédéral qui décrit ce qu'est le mariage, mais l'Ontario et le Québec, qui doivent avoir des termes compatibles avec le gouvernement central, ont ici des termes différents.
Nous avons donc 3 situations possibles:
- le mariage permis par la loi et identique au mariage hétérosexuel (permettant par exemple l'adoption)
- le mariage permis par la loi mais différent du mariage hétérosexuel
- l'union de fait, donc en dehors de papiers officiels
Autres formes de familles non prévues par la norme Gedcom : polygames, tribus.
Les enfants issus de couples homosexuels ne peuvent avoir qu'un parent biologique sur les deux. Le plus simple, en attendant que les logiciels prévoient ces nouveautés, est de noter l'un des individus comme un "lien" "autre" en précisant le type de liens (mariage) ou (mariage homosexuel) ou (pacs).
Il y a la parenté sociale, en voie de reconnaissance, et même partiellement reconnue avec l'adoption simple: un enfant peut très bien avoir deux parents biologiques, et un père ou une mère adoptive (par adoption simple ou plénière). Cette parenté s'ajoute à la filiation dite "biologique".
Plusieurs pays ont permis l'adoption d'enfants par des couples d'hommes ou de femmes. Il va donc bien falloir les enregistrer ...
Dans un arbre descendance avec des cousin(e)s et conjoint(e)s, aucune raison de justifie de ne pas saisir des couples entre hommes ou entre femmes ... il faudra donc bien saisir ce type d'union.
Déjà pour les parents adoptifs, modèle qui existe depuis des siècles, la plupart des logiciels ne sont pas performants.
Il faut prévoir tous les modèles et pas seulement celui celui entre deux hommes ou entre deux femmes ...