Standardisation
Comment saisir les prénoms
version 0 - 20 février 2002

Introduction

Règles générales

Détails des Règles

Annexe - Argumentaires et Astuces

 



Introduction Haut de la page

Ce texte a deux buts :

Ces recommandations visent à garantir la qualité des échanges d'information entre généalogistes, la pérénité de l'information et un classement interne aisé. Ce document n'est pas destiné à être une requête envers les éditeurs de logiciels.

 



Règles générales Haut de la page



Détails des Règles Haut de la page

1) Saisir uniquement le prénom usuel.

La préoccupation est l'accès à l'individu, donc l'ordre de tri de l'individu.
Les autres prénoms (typiquement ceux de la naissance) seront dans une note liée à l'acte.

Quel est le prénom usuel ?
Prendre en premier celui de l'acte de mariage, sinon celui de l'acte de décès, sinon un autre acte (notarié par ex.) et sinon le premier prénom de l'acte de naissance.

Cas particulier : si un individu a un risque d'homonymie nul, on pourra (mais non-recommandé) se contenter de saisir les prénoms selon l'acte de naissance (attention le prénom usuel doit être en premier). Ce cas est limité aux patronymes ou aux prénoms très rares et aux individus contemporains (avec éléments d'identification incontestables).

S'il y a plusieurs prénoms usuels on peut saisir plusieurs de ces prénoms
Exemple 1 : un prénom avant et un autre prénom après le mariage ou remariage.
Exemple 2 : deux actes font référence à la même personne - avec prénoms différents Il est donc impossible de déterminer un prénom d'usage unique

Option : pour les autres prénoms, surnoms, petit nom familier, variantes orthographiques, "le vieux", "l'aîné", "premier du nom", "second du nom" il est possible de créér un champ spécifique (par exemple "Alias") que l'on doit pouvoir interroger. GEDCOM : export par NAMR ou NAME_PIECE_SUFFIX (tag NSFX) ou NAME_PIECE_NICKNAME (tag NICK).

2)Trait d'union : Aucun sauf confirmation dans les actes
Remarque : à la différence de notre époque actuelle, il ne faisait pas partie des usages. Il n'apparait jamais dans les actes anciens. Le réserver à ce qui est certain. Ne pas tenir compte du choix souvent fait dans des ouvrages ou revues de tirer un trait d'union entre chaque prénom comme il est vu souvent pour des souverains à multiples prénoms. En plus en informatique c'est un caractère différent d'un espace et les résultats en seront donc affectés.

3) Orthographe unique et par défaut la transcription moderne
Saisir Madeleine (au lieu de Magdeleine), Étienne (au lieu de Estienne), Antoine (au lieu de Anthoine), Jean (au lieu de Jehan), Antoinette (au lieu de Toinette ou Antoinette), & dans le doute choisissez la transcription "contemporaine".

Si vous y tenez conservez une transcription ancienne mais qu'elle soit dans ce cas unique sur votre fichier.
Ex : si sur votre région et à l'époque recherchée Étienne s'écrit avec un "s" (Estienne) le champ prénom pourra être "Estienne" mais par contre il est conseillé dans ce cas de conserver systématiquement cette orthographe.

4) Enfant "Mort-né". Quel prénom lui donner ?
Respecter l'acte et saisir selon "mort-né", "anonyme", "fils mort-né", "fille morte-née" ou "enfant mort-né".

L'acronyme "ESV" pour Enfant Sans Vie a été trouvé sur des actes du 18e. Ne pas utiliser les abréviations "N" pour homme inconnu, "Ne" pour femme inconnue et "Nn" comme prénom de personne de sexe inconnu (vu parfois pour les relevés systématiques).

5) Père inconnu ?
Enfant naturel de père inconnu : pas de création de fiche (ne rien saisir). Ou alors le prénom est "?"

 



Annexe : Argumentaires Haut de la page

Notre but est "comment saisir" donc logiciel donc informatisation des données. Quel est le but de l'informatisation Trier - Retrouver - Comparer - Organiser - Présenter etc... Si chacun saisit comme bon lui semble
- Comme l'acte de naissance pour celui qui l'a
- Comme l'acte de mariage pour celui qui n'a que celui-ci
- Comme l'acte de mariage d'un enfant pour celui qui n'a que celui-là etc..
Tous le monde pense bien faire en reproduisant scrupuleusement les fautes d'orthographe de son curé respectif. Mais le résultat est incohérent. Nous ne sommes pas dans le même contexte qu'avec les patronymes qui eux ont entérinés les erreurs successives de l'état civil pour en arriver à ce qu'ils sont aujourd'hui. (Giraut, Giraud, Girault existe et on n'y peut rien) On peut très bien se mettre d'accord pour saisir le prénom sans faute dans la base de données et dans les notes de chaque acte (si on les refrappe) respecter les errements des différents officiers d'état civil ou religieux. Serge Milani

Scannez vos actes, transposez les avec toutes les fautes d'orthographe que vous voulez mais de grâce ayez des fichiers informatiques "sains" sinon a quoi sert l'informatique ? Un même individu se nomme une fois Jean Batiste STIER, à sa naissance puis Jean SETIER à son mariage et Jean-Baptiste ESTIER à son décès. Jacques Segaut

Conserver les évolutions ou variantes peut apporter une aide à la déduction au delà de l'information documentaire. Alors je souligne l'avantage de la méthode événementielle qui consiste à créer un type d'événement 'évolution orthographique' qui permet d'associer une date et un lieu. Ainsi l'analyse dépasse largement le constat d'une différence et peut déboucher sur une étude espace/temps que je crois enrichissante et dynamique pour qu'une généalogie soit plus qu'un arbre. En pratique il faut disposer d'un logiciel autorisant la création de nouveaux types d'événements et consacrer quelques instants de plus pour saisir cette information. J'ai qualifié ce changement de prénom d'événement. Est ce la bonne désignation ? Certains préféreront peut-être caractéristique, attribut ou un autre mot, le cadre de cette liste 'norme' est tout a fait adapté pour recueillir des suggestions. De même quelle pourrait être la désignation ? Faute, erreur, changement, évolution .... La même réflexion pourrait à mon sens concerner les surnoms pour mémoriser surtout la date d'apparition.
Sylvain Peyrichou

Il faut pouvoir REPERER chaque individu de manière univoque, pouvoir les retrouver facilement en parcourant un index. Deux époques limitées grosso modo ainsi : le 20° siècle (et après) ET le 19° (et avant). Pour le 20° il faut utiliser les nom et prénoms d'usage.
Pour l'époque d'avant, je prends "ce qui vient": s'il s'agit d'un enfant mort en bas âge, peu importe (orthographe de l'acte de baptême). S'il s'agit de gens qui ont eu une descendance, ma tendance est d'utiliser l'orthographe "moderne". Madeleine, donc, plutôt que les autres formes.
Il n'y avait pas d'orthographe, au temps jadis, il y avait une écriture, qui permettait de garder trace d'événements qui n'étaient, au départ, exprimés que de manière parlée. C'est en ce sens qu'il n'y avait pas d'ortographe.
Le nommage de nos individus doit nous permettre de nous y retrouver. D'abord celui qui établit sa généalogie, ensuite ceux qui la consulte. Peu importe que, dans ma généalogie, tel individu s'appelle DELATASSE Arthur Louis Matthieu, et, dans une autre, LATASSE Louis Mathieu. Ce qui compte, c'est de pouvoir avoir la certitude qu'il s'agit ou non du même individu. L'idéal serait que les logiciels (et la norme GEDCOM) acceptent la notion de prénom usuel, et que les tris soient faits sur ce prénom Jean-Baptiste Fahy

Information : les prénoms officiels sont ceux de l'acte de naissance et dans cet ordre. les autres prénoms sont des pseudonymes, hypochoristiques,...

Logiciels utilisés par les participants : Générations, Heredis, Généatique, Griot, Personal Ancestral File (PAF), GenWeb, Brother's Keeper.

Participant(e)s : Thierry Straub, Serge Poeuf, Guillaume Roelly, Hélène Masson, Jean-Baptiste Fahy, Jean Chabaud, Jean-Claude Jorand, Mike Morice, Olivier Roufosse, Sylvain Peyrichou, Jacques Segaut, Serge Milani, Jacques Youx, Patrice Legoux, Michel Devriese, Patrice Brancours, Danielle Larchet

Haut de la page

 


Accueil   visites  février 2002