Les différents types de numérotation que l'on peut trouver dans un logiciel de généalogie
Une numérotation pour faire quoi?
En préambule je voudrais conseiller la lecture des spécification Gedcom qui traitent cette question et apportent un éclairage précieux et à mon avis une solution organique. Et pourquoi réinventer l'eau tiède ?
1- Un logiciel doit disposer d'une identification rigoureuse des personnes pour être opérationnel. Ce repérage interne est parfois indiqué à l'utilisateur, selon le choix de l'éditeur. Quand il est publié c'est une aide à l'usage pour départager les doublons par nom et prénoms.
Ce numéro géré par le logiciel n'offre pas la garantie d'attribution permanente à une même personne et de toute façon reste spécifique au logiciel. C'est le RIN du gedcom.
2- Le chercheur face à la multiplication des documents souhaite organiser ses archives en bénéficiant d'un repérage fixe sur le modèle de la cote des archives, par exemple. Pour tirer complètement profit de cette disposition il est intéressant de reporter cette information dans un logiciel d'analyse en la laissant sous contrôle du chercheur.
Quand cette disposition existe , elle est Habituellement désigné 'numéro utilisateur'. Dans gedcom c'est le 'user référence number' REFN qualifié par le 'user reference type'.
Le besoin du chercheur peut concerner des documents hors sa possession. Mais dans ce cas une autorité doit définir la structure avec les membres.
Gedcom décrit cette situation dans RFN 'The record number that uniquely identifies this record within a registered network resource. The number will be usable as a cross-reference pointer.' Je ne connais pas d'application dans le monde des généalogistes amateurs.
Pour être plus complet il faut citer le AFN à portée internationale géré par Les Mormons. "A unique permanent record number of an individual record contained in the Family History Department's Ancestral File. "
3- Publier les recherches fait partie des objectifs du chercheur.
Pour cela beaucoup d'auteurs ont proposé 'La Solution' en fait la leur. Dans la suite certaines seront citées mais l'exposé en détail déborderait le propos de cette esquisse.
La plus répandue est la numérotation "sosa" qui attribue par rapport à une personne de base des numéros à priori à l'ascendance. La difficulté est que cette numérotation est dépendante du choix de base et ne convient pas bien pour une référence permanente pour une préoccupation du type informatique. Ce système apporte à ceux qui en sont familiers de bons moyens d'appréciation chronologique et statistique.
D'autres numérotations décrivent également la descendance et les collatéraux. Mais cette numérotation évolue à chaque découverte pour maintenir les dispositions chronologiques de base et entraîne une révision des références aux personnes.
Ces méthodes peuvent convenir à la publication des données mais il faut se souvenir que cela est un instantané à une date qu'il faut préciser, si on souhaite la rigueur.
Ce qui précède permet la communication mais pour les échanges le fichier gedcom est très fréquent. Pour l'organisation du fichier le modèle retenu fait appel à des références uniques pour chaque objet, en particulier individus et familles. Mais ces références ne sont liées aux objets et valables que pour le fichier en cours. Selon les fichiers une personne peut avoir des références différentes et la même référence décrire des personnes distinctes. Il serait maladroit d'exploiter ces références en dehors du fichier.
Choisir sa numérotation
Il suffit de bien se souvenir des limites de la méthode et de ne pas mélanger les usages. Toutes les solutions sont correctes sous cette réserve. Certains logiciels proposent plusieurs systèmes et fournissent à l'utilisateur une souplesse et une capacité de traitement appréciables pour chaque révision.
Ce texte vise à présenter des comparaisons et les familles de numérotation. Il pourrait être complété par le détail de chaque méthode qu'un pratiquant exposerait... Merci par avance.
Sylvain Peyrichou - sypey@club-internet.fr